Fort du leadership de SM le Roi, le Maroc a choisi d’adosser sa destinée à un partenariat novateur et volontariste avec l’Afrique
Fort du leadership de SM le Roi Mohammed VI et porté par sa vision pionnière, le Maroc a délibérément choisi d’adosser sa destinée et son futur à un partenariat novateur et volontariste avec le continent africain, a souligné, samedi à Munich, M. André Azoulay, Conseiller de SM le Roi.
M. Azoulay intervenait dans le cadre de la Conférence de Sécurité de Munich marquée par la présence de centaines de hautes personnalités notamment le secrétaire général des Nations unies António Guterres, le président du Conseil européen Donald Tusk, le secrétaire général de l’OTAN ou encore le vice-président des Etats-Unis Mike Pence. Elle a également été marquée par l’intervention de la chancelière allemande Angela Merkel qui a insisté sur la nécessité de placer l’Afrique au centre des priorités de la présidence du G20 et de promouvoir ainsi le développement et l’investissement dans le continent.
Dans son intervention, M. Azoulay a affirmé que SM le Roi Mohammed VI, tournant le dos sans état d’âme et sans frilosité à tous les postulats qui ont longtemps enfermé la relation de l’Afrique avec le monde occidental dans une équation dissymétrique et parfois archaïque, a d’entrée de jeu et sans ambigüité, installé le Maroc dans une dialectique et une stratégie qui disent à nos partenaires africains que le moment est venu pour l’occident de passer d’un esprit de conquête à un esprit de partage.
Pour M. Azoulay c’est une véritable refondation de la relation sud-sud à laquelle SM le Roi Mohammed VI s’est attelé, inspiré par une révision radicale des paramètres qui, depuis la fin de la période coloniale, ont déterminé un modus-vivendi qui s’est longtemps accommodé du seul instinct de conservation des intérêts acquis et de la préservation archaïque du statu quo d’un autre temps.
Cette refondation exemplaire, a dit M. Azoulay, a l’ambition d’installer une dynamique, qui, à terme portera la signature du Maroc pour sceller la fin du pacte postcolonial en proposant une répartition plus juste des richesses créées en commun en Afrique et pour une gouvernance d’une nouvelle génération qui sera à la hauteur des attentes et des espoirs d’un continent qui dépassera les trois milliards d’habitants à l’horizon 2050, soit près du tiers de la planète.
C’est dans ce contexte avant-gardiste, a noté M. Azoulay, qu’il faut mettre en perspective l’exceptionnelle percée des entreprises marocaines en Afrique occidentale, notamment dans le secteur bancaire, celui des engrais, des télécommunications ou des services.
Le Maroc, a poursuivi M. Azoulay, est aujourd’hui un acteur déterminant pour donner réalité et consistance à ce partenariat du futur voulu et porté par SM le Roi Mohammed VI.
Évoquant les développements récents de la situation au moyen orient et la fragilisation des acquis de cinquante années d’efforts et de défis pour donner toutes ses chances à la solution des deux États et sceller la paix entre Palestiniens et Israéliens, M. Azoulay a appelé la communauté internationale et en premier lieu l’Europe à se mobiliser pour que la Palestine ne se retrouve pas orpheline et privée des maigres acquis accumulés dans l’incertitude depuis le processus d’Oslo.
C’est en accélérant la reconnaissance de l’État de Palestine que la communauté internationale apportera la meilleure réponse aux menaces qui pèsent sur ce processus, le seul susceptible, demain, d’apporter la paix, le respect mutuel et la même dignité, la même justice et les mêmes droits aux enfants palestiniens et israéliens et aux générations montantes des deux peuples et des deux pays, a conclu M. Azoulay.