Forum des médias de Marrakech: L’Afrique exhortée à gérer sa propre image
Lors d’un panel sur l’importance de l’information et de la communication pour la sensibilisation des entrepreneurs aux opportunités d’investissement en Afrique, les pays africains ont été fortement exhortés à gérer leur propre image face aux stéréotypes véhiculés notamment par les médias occidentaux.
Organisé à Marrakech du jeudi 17 au samedi 19 décembre, par l’OCI et le gouvernement marocain, ce forum qui se déroule dans le cadre du premier Forum des médias sur le continent africain porte sur le thème « Image et opportunités ».
« En tant qu’Africains, vous devez gérer vous-mêmes votre image (…), apprendre à exploiter vos atouts », a lancé l’Espagnol Dario Otero Castro, directeur des affaires institutionnelles de la commission gouvernementale Marca España.
Se disant convaincu qu’on ne peut pas changer les stéréotypes, car « ils sont dans le subconscient depuis des générations et des générations », il a estimé que la solution est de faire un effort de communication.
Pour un autre panéliste, Constant Nemale, promoteur de la chaîne de télévision Africa 24, il est inconcevable que les médias du continent remplissent leurs espaces d’informations issues des structures occidentales plutôt que de relayer les « succes à stories » d’entreprises ou d’entrepreneurs locaux. Et ce d’autant plus que l’Afrique est le continent le plus riche, a-t-il noté, chiffres à l’appui.
De son côté, Saad Benmansour, rédacteur de la publication hebdomadaire ‘La vie économique’, s’est appesanti sur les informations dont ont besoin les chefs d’entreprises pour l’investissement. À son avis, la veille stratégique et l’intelligence économique sont essentielles à ce niveau.
Quant au chef de département de la communication à l’Organisation de la conférence islamique (OCI), Mme Maha Aakil, elle a présenté la stratégie médiatique de l’OCI. Celle-ci se résume notamment à promouvoir dans les Etats membres de l’OCI les opportunités d’investissement dans les pays africains, à élaborer des projets d’échange de programme dans les différents pays, à établir le contact entre les États membres pour échanger les statistiques sur le développement.
(Avec FAAPA)