Frais de scolarité : les parents affaiblis par les retombées de l’inflation, crient leurs inquiétudes
Un autre coup dur impactant de près le pouvoir d’achat des ménages qui ont des enfants en âge de scolarisation, notamment ceux où les enfants vont aux écoles du secteur privé tous niveaux confondus. Les frais de scolarité dans les établissements privés seraient apparemment revus à la hausse.
Pour sa part, la Fédération de l’enseignement privé (FEP) relevant de la CGEM, exclue dans un premier temps, toute décision collective allant dans ce sens, toutefois elle tient à préciser que le secteur de l’enseignement privé est ouvert à la concurrence et que la règle de mise a toujours été « la liberté des prix dans le respect des lois ».
Ainsi, un groupe scolaire d’enseignement privé à rabat, confirme la donne. Répondant aux demandes de renseignements à propos des frais de scolarité, les personnes en charge au niveau de l’accueil informent que les mensualités ont augmenté de 100 DH par niveau scolaire, et rappellent par la même occasion que les frais d’inscription n’ont subi aucun changement.
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De même, une responsable au sein d’autre établissement d’enseignement privé à Mohammedia déclare ne pas être informée de modifications tarifaires par ses responsables hiérarchiques. Soulignant que les opérations de réinscriptions pour l’année 2024-2025 débuteront en mai 2024, tout changement tarifaire sera rendu public à partir de cette date, ajoute-t-elle.
La Fédération nationale des Associations de parents d’élèves au Maroc fait part de sa conviction que toute augmentation des frais de scolarité devrait être prise en concertation avec les parents d’élèves. Cette dernière se doit d’être justifiée par l’amélioration des services ou des prestations proposés au profit des élèves indique cette fédération qui invite les écoles au respect du contrat-type qui a été adopté par le Ministère de l’Education Nationale, du Préscolaire et des Sports pour régir les relations entre les familles et les écoles et empêcher certains abus.
Des observateurs indiquent que ledit document doit préciser les frais de l’assurance scolaire et sa nature, le montant à payer pour l’inscription, les frais de scolarité, ainsi que la durée exacte d’études.
Convaincu que le contrat-type devrait résoudre le débat relatif à l’augmentation des frais de scolarité, ces derniers espèrent qu’au-delà de ces aspects juridiques, les responsables des écoles adoptent une attitude empreinte d’humanité vis-à-vis des parents et à prendre en considération leurs contraintes en ces temps d’inflation.
Les parents quant à eux, alertent sur la lourdeur des charges qu’ils accumulent en dépit de tout. Ces derniers seraient déterminés à jamais à investir dans l’avenir de leurs enfants en veillant à leur assurer une formation meilleure, promettant à son tour des jours meilleurs.