France/coronavirus : le gouvernement affirme ne pas miser sur l’immunité collective
Alors que la France enregistre une flambée de cas de contamination au coronavirus, le gouvernement a affirmé, lundi, qu’il ne misait pas sur l’immunité collective.
« Le gouvernement ne mise pas sur l’immunité collective. Ce qu’on veut c’est que le virus circule le moins possible », a indiqué le porte-parole de l’exécutif français, Gabriel Attal, dans des déclarations relayées par les médias du pays.
Certes, « la situation (sanitaire) reste préoccupante. Chaque jour qui passe nous appelle à rehausser notre niveau de vigilance ». Mais « par rapport au printemps dernier, on est capable d’avoir une vue beaucoup plus fine de la manière dont l’épidémie circule », a-t-il ajouté.
S’agissant des tests de dépistage du coronavirus dont les délais d’accès et de résultats ne cessent de s’allonger dans les grandes métropoles depuis la fin de l’été, le porte-parole du gouvernement a indiqué que le nouvel objectif, c’est de désengorger les files d’attente, et d’obtenir des « résultats en 48 heures », au moins pour les cas contacts et les personnels soignants qui deviennent prioritaires pour se faire tester.
Il a également confirmé le déploiement prochain des tests antigéniques. « Les tests antigéniques seront déployés à partir de début octobre, il y en aura cinq millions pour la France », a précisé le porte-parole du gouvernement.
Les déclarations du porte-parole du gouvernement interviennent alors que de plus en plus de voix, parmi les politiques et les scientifiques, s’élèvent pour critiquer la stratégie « tester, tracer, isoler » retenue par l’exécutif pour lutter contre l’épidémie de coronavirus.
La France a fait état dimanche de 10.569 nouvelles contaminations au coronavirus en 24 heures, soit 453.763 cas depuis le début de l’épidémie, selon des chiffres publiés par Santé Publique France.
Par ailleurs, le nombre de nouvelles hospitalisations sur les sept derniers jours s’est élevé à 3.894 dimanche contre 3.853 samedi, et le nombre d’admissions en réanimation à 593, un chiffre identique à celui de samedi.
Le pays a en outre enregistré 12 nouveaux décès en 24 heures survenus en milieu hospitalier, ce qui porte le total des personnes décédées du nouveau virus à 31.585 depuis le début de l’épidémie en mars dernier.