France: installation lundi des conseils municipaux élus au 1er tour
Les conseils municipaux élus au premier tour des élections municipales de mars dernier entreront en fonction le 18 mai, a annoncé lundi le premier ministre Edouard Philippe.
Cette décision intervient à la suite de l’avis du Conseil scientifique et le rapport adressé par le ministre de l’Intérieur aux présidents des deux chambres du parlement, a expliqué le premier ministre devant l’Assemblée nationale.
Le décret prévoyant leur installation sera publié le 15 mai, a précisé le chef du gouvernement, ajoutant que le texte fixera la date d’entrée en fonction des conseillers tandis que la première réunion du conseil municipal qui permettra d’élire le maire et ses adjoints se tiendra entre le 23 et le 28 mai.
« Au plus tard le 28 mai, près de 30.000 communes françaises auront un conseil municipal installé et un maire élu », a-t-il dit.
Dans son rapport au parlement relayé par les médias français, le gouvernement considère que les dispositions en vigueur d’état d’urgence sanitaire et notamment une ordonnance qui sera adoptée mercredi en Conseil des ministres « permettront la mise en oeuvre des préconisations du comité des scientifiques », qui a recommandé le respect de conditions sanitaires strictes.
« L’avis du comité des scientifiques, et le cadre juridique qui résultera de la promulgation de ces ordonnances, permettront l’entrée en fonction des conseils municipaux et communautaires élus dès le 1er tour », estime l’exécutif.
Le 4 mai, le premier ministre avait sollicité l’avis du conseil scientifique sur les risques et précautions à prendre pour l’installation des conseils qui doivent élire le maire et ses adjoints.
Leur installation avait été reportée ainsi que le second tour, qui était prévu le 22 mars, en raison de la crise sanitaire du coronavirus.
Plus de 30.000 communes dans lesquelles le conseil municipal a été élu au complet au premier tour sont concernées sur un total d’environ 35.000.
Le conseil scientifique doit se prononcer également sur l’état de l’épidémie et la possibilité d’organiser le second tour dans les quelque 5.000 communes restantes.