France : Le gouvernement réaffirme son engagement de ne pas augmenter les impôts
Le gouvernement français a réaffirmé, lundi, son engagement de ne pas augmenter les impôts, appelant la population à utiliser l’épargne accumulée ces derniers mois pour contribuer à la relance de l’économie du pays mise à mal par l’épidémie de Coronavirus.
« Il y a un principe absolu: nous n’augmenterons aucun impôt, nous garantirons les baisses d’impôts qui ont été promises aux Français », a indiqué le ministre de l’Economie et des Finances, Bruno Le Maire dans des déclarations relayées par les médias du pays.
La taxe d’habitation sera supprimée pour tous les Français d’ici 2023, l’impôt sur les sociétés sera ramené à 25 % pour toutes les entreprises en 2022 et les impôts de production seront baissés de 10 milliards d’euros à partir du 1er janvier 2021 pour inciter les entreprises à la relocalisation industrielle, a-t-il précisé.
Il a également souhaité que les Français, forts de cet engagement renouvelé de la part du gouvernement, dépensent les “100 milliards d’euros d’épargne qui ont été mis de côté” pendant la crise sanitaire liée au nouveau coronavirus, « pour relancer l’économie et que les entreprises puissent participer à la relance de cette économie”, a-t-il dit.
Bruno Le Maire s’est aussi exprimé sur le report d’une semaine de la présentation du plan de relance économique de 100 milliards d’euros.
Initialement prévu pour ce mardi, la présentation du plan de relance a été reportée d’une semaine, afin de préparer la rentrée sur le plan sanitaire, dans le contexte d’un rebond inquiétant des contaminations au Covid-19.
« Le plan de relance est prêt », a affirmé le ministre français de l’Economie. Les mesures devraient être adoptées d’ici la fin de l’année pour pouvoir être mises en œuvre début 2021, a-t-il précisé.
A travers ce plan de relance de 100 milliards d’euros, en plus des 460 milliards déjà engagés en mesures sectorielles et de soutien à l’économie depuis le début de l’épidémie, le gouvernement français entend accélérer, sur deux ans, la reprise et la transformation de l’économie française, fortement impactée par la crise due à la pandémie du nouveau coronavirus.