France : Les partis à la manœuvre pour tenter de former une coalition

Après la rentrée des classes à l’Assemblée nationale française, mardi, pour la plupart des députés nouvellement élus lors du 2ème tour des législatives de dimanche dernier, les partis s’ingénient à former une coalition capable de gouverner le pays.

Rappelons que ce second tour des élections convoquées par le Président de la République Emmanuel Macron, suite à la victoire du Rassemblement national (RN) aux européennes, a donné lieu à une chambre basse hétéroclite où aucun des blocs constitués n’a obtenu de majorité, obligeant la classe politique française à faire des compromis.

Arrivé en tête des législatives avec 190 sièges, le Nouveau Front populaire, constitué des forces de gauche, revendique la victoire et réclame d’emblée le poste de Premier ministre, même s’il n’a pas obtenu la majorité absolue, soit 289 sièges.

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Ses différents leaders, pas tous sur la même longueur d’onde, défendent chacun la nomination d’un locataire à Matignon de son rang. La bataille est engagée dans ce sens principalement entre les deux grandes composantes de ce bloc gauchiste, « La France insoumise » de Jean Luc Mélenchon et le Parti socialiste d’Olivier Faure.

Le camp présidentiel, sous la bannière d’Ensemble, sorti indemne de l’épreuve électorale, tente quant à lui de trouver une alternative à la gauche en tendant la main à la droite.

Il compte pour cela, avec ses 160 sièges à l’Assemblée, rallier des députés de Les Républicains, de divers droite, du centre droit et même de divers gauche. Cela donnerait lieu à un bloc central capable d’une part d’envoyer un nom à Matignon et d’autre part d’avoir une majorité confortable.

Le Président de la République, à qui revient la prérogative de nommer un Premier ministre, attend quant à lui la configuration définitive de l’Assemblée nationale et de voir se décanter la situation au niveau des différentes tendances politiques.

En attendant, il a chargé le Premier ministre en exercice Gabriel Attal de poursuivre sa mission « pour la stabilité du pays« , qui accueillera dans quelques jours les Jeux Olympiques.

Avec MAP

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