France/variole du singe: le Covars alerte sur un risque de reprise de l’épidémie
Le scénario le plus probable pour la variole du singe est la poursuite d’une épidémie à bas bruit avec à moyen et long terme un risque de reprise, selon un avis du Comité de veille et d’anticipation des risques sanitaires (Covars), publié lundi, préconisant de mieux s’y préparer.
L’épidémie actuelle décroît de façon majeure, mais il reste difficile d’évaluer les risques de rebond ou de résurgence de la variole du singe en raison d’un grand nombre d’inconnues, note le Comité de veille dans son avis.
En France, quelque 4.100 cas ont été enregistrés jusqu’alors pour « mpox », nouvelle appellation de la maladie (de monkeypox, en anglais) annoncée lundi par l’Organisation mondiale de la santé (OMS).
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« Si les comportements se relâchent et que la couverture vaccinale reste insuffisante« , le comité n’exclut cependant pas un rebond de l’épidémie.
Environ 132.750 vaccinations avaient été pratiquées dans l’Hexagone au 17 novembre, sur une population cible estimée entre 100.000 et 300.000 personnes, selon l’intensité du risque. Après un pic fin août, le rythme de vaccination a fortement décru pour se stabiliser autour de 3.000 par semaine (principalement des deuxièmes injections) début novembre.
A moyen et long terme, le Covars juge « peu probable » l’élimination du mpox à l’échelle internationale et envisage donc « un risque de reprises épidémiques », voire « saisonnières », en France, quand bien même l’épidémie serait contrôlée dans le pays d’ici là.
Pour limiter ces risques de résurgences et augmenter la résilience face à la maladie, le comité recommande de renforcer la prévention, la surveillance et la recherche sur la maladie.
Avec MAP