Freedom House : Le Maroc vers une liberté renforcée
Dans le concert des nations, le Maroc se positionne avec détermination sur l’échiquier international en matière de libertés civiles et politiques. Selon le rapport annuel de Freedom House, le Maroc est classé parmi les pays « partiellement libres », une catégorisation qui souligne les efforts consentis par le Royaume pour avancer sur la voie des droits humains.
En 2023, le Maroc a obtenu 37 points sur 100 dans l’indice de liberté de Freedom House, un score qui reflète l’accès des citoyens marocains à leurs droits fondamentaux. Bien que cette note puisse sembler modeste, elle est le résultat d’une évaluation rigoureuse qui prend en compte la mise en œuvre effective des droits plutôt que la seule législation ou les performances gouvernementales. C’est dans cet esprit que l’organisation s’inspire de la Déclaration universelle des droits de l’homme de 1948 pour établir ses critères d’évaluation.
Au sein de la région arabe, le Maroc se distingue en occupant la sixième place, devancé par des pays comme la Tunisie, les Comores, le Liban, la Mauritanie et le Koweït. Tous ces États sont considérés comme « partiellement libres », ce qui contraste avec la situation d’autres nations telles que la Jordanie, l’Algérie, l’Irak, le Qatar, Oman, Djibouti, les Émirats arabes unis, Bahreïn, l’Arabie Saoudite, la Somalie et la Syrie, classés comme « non libres ».
Le rapport de Freedom House met en lumière une tendance préoccupante : les libertés dans le monde ont reculé pour la dix-huitième année consécutive. Les processus électoraux entachés et les conflits armés sont identifiés comme les principales menaces à la stabilité et à l’exercice des libertés individuelles. Malgré ces obstacles, le Maroc poursuit ses efforts pour renforcer ses institutions démocratiques et promouvoir le respect des droits de l’homme.
À l’échelle mondiale, les pays scandinaves et océaniques dominent les classements en matière de libertés. La Finlande, avec un score parfait de 100 points, est suivie de près par la Nouvelle-Zélande, la Norvège et Saint-Marin. À l’opposé, la Syrie et le Soudan du Sud ferment la marche avec seulement 1 point chacun. Ces données révèlent une réalité alarmante : près de 38% de la population mondiale vit dans des pays « non libres », tandis que 42% se trouvent dans des pays « partiellement libres » et seulement 20% dans des pays « libres ».
Le Maroc, conscient de ces enjeux, continue de travailler à l’amélioration de son classement en prenant des mesures concrètes pour garantir la protection des droits civils et politiques de ses citoyens. Le chemin vers la liberté totale est semé d’embûches, mais le royaume chérifien, fort de sa volonté et de son engagement, avance résolument vers un avenir où la liberté ne sera pas un idéal lointain, mais une réalité tangible pour tous ses habitants.