Funérailles à Casablanca du dramaturge marocain Tayeb Saddiki
Les funérailles du dramaturge marocain Tayeb Saddiki, décédé, vendredi soir, à Casablanca, à l’âge de 79 ans des suites d’une longue maladie, se sont déroulées, samedi au cimetière Chouhada de la ville blanche, dans une ambiance de piété et de recueillement.
Après les prières d’Al Asr et du mort à la mosquée Taha, le cortège funèbre conduit par MM. Yassir Zenagui et Abdellatif Menouni, Conseillers du Roi Mohammed VI, s’est dirigé vers le cimetière où le défunt a été inhumé, dans un climat de forte émotion et de deuil, en présence notamment des membres de sa famille, du Wali de la région Casablanca-Settat et de plusieurs autres personnalités. A cette occasion, l’assistance a déclamé des versets coraniques et élevé des prières pour le repos de l’âme du disparu, implorant le Tout-Puissant de l’accueillir dans son vaste paradis parmi les martyrs et les vertueux et de lui accorder ample rétribution pour les bonnes œuvres qu’il a accomplies au service de son pays.
Le Roi Mohammed VI avait adressé un message de condoléances aux membres de la famille de feu Saddiki dans lequel le Souverain exprime, aux membres de la famille et aux proches du défunt, à sa grande famille artistique et à l’ensemble de ses amis et ses admirateurs, ses vives condoléances et ses sincères sentiments de compassion, pour la perte d’un des pionniers du théâtre national connu par son talent, sa créativité, sa démarche innovante et audacieuse et son action pour faire connaître le théâtre marocain aux niveaux arabe et international.
Le Roi dit s’est remémoré, avec considération, les nobles qualités du défunt, ainsi que l’esprit créatif raffiné dont il a fait montre durant un demi-siècle à travers des œuvres théâtrales éternelles en tant que dramaturge, metteur en scène et acteur.
Feu Tayeb Saddiki est l’auteur de plusieurs oeuvres dont les plus célèbres “Al Haraz”, “Eléphant et pantalons”, “Badie ezzaman el hamadani” et “Patrimoine avec Sidi Abderrahmane Medjdoub”. Il s’est également particulièrement distingué au cinéma notamment dans des films tels que “Arrissala” de Mostafa Al Akkad. L’artiste a été plusieurs fois récompensé pour ses oeuvres aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur de son pays.