Fusillade de Prague: Journée de deuil national le 23 décembre
Le gouvernement tchèque a décrété une journée de deuil national le 23 décembre pour les victimes de la tragique fusillade survenue, jeudi, à la Faculté des Arts de l’Université Charles de Prague.
« Les cloches sonneront samedi à midi dans tout le pays et une minute de silence sera observée à la mémoire des victimes« , ont indiqué les médias tchèques, citant l’Exécutif.
La fusillade a fait 14 morts, y compris l’auteur de l’attaque, et 25 blessés, selon un bilan revu à la baisse vendredi par les autorités tchèques. Un précédent bilan faisait état de 15 morts et d’une vingtaine de blessés.
« Nous connaissons les identités des 14 morts. (…) Il s’agit de 13 victimes d’un tireur fou, l’un des morts est le tireur lui-même« , a déclaré le ministre de l’Intérieur Vit Rakusan à la télévision publique tchèque.
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M. Rakusan a en outre relevé que trois ressortissants étrangers figuraient parmi les personnes blessées.
David Kozak, un étudiant âgé de de 24 ans, a été identifié par la police comme l’auteur de la plus grave fusillade survenue en République tchèque depuis 1993.
Décrit comme « discret » et « introverti », il est soupçonné par les autorités locales d’avoir tué son père, dont le corps a été retrouvé le jour de l’attaque dans le village de Hostoun, à l’ouest de Prague.
Citant une enquête sur les médias sociaux, le chef de la police, Martin Vondrasek, a indiqué que le tireur s’était inspiré d’un « cas similaire survenu en Russie« , sans entrer dans les détails.
Il a également relevé que le tireur était soupçonné d’avoir tué un jeune homme et sa fille de deux mois dans un landau lors d’une promenade dans une forêt de la banlieue Est de Prague, le 15 décembre.
La République tchèque a connu quelques cas de violence à l’arme à feu ces dernières années. En 2015, un meurtrier de 63 ans avait abattu sept hommes et une femme avant de se suicider dans un restaurant de la ville d’Uhersky Brod, dans le sud-est du pays.
En 2019, un homme avait tué six personnes dans la salle d’attente d’un hôpital de la ville d’Ostrava, dans l’est du pays.
Avec MAP
