G7 : Un contre-sommet à la frontière franco-espagnole pour dénoncer « le capitalisme sauvage »
A cinq jours du Sommet du G7, quelque 80 organisations et associations locales et internationales tiennent à partir de ce lundi, un » sommet des alternatives », à Hendaye en France et Irun en Espagne, pour dénoncer « le capitalisme sauvage », rapportent les médias de l’hexagone.
Le sommet du G7 se tiendra du 24 au 26 août à Biarritz dans le Sud de la France. La rencontre rassemblera les chefs d’État et de gouvernement de sept des principales puissances mondiales: la France qui en assure la présidence cette année, l’Allemagne, le Canada, les États-Unis, l’Italie, le Japon, et le Royaume-Uni. Les sept pays représentent 40% du PIB mondial et 10% de la population mondiale.
Cette année, le Sommet du G7 est placé sous le thème de « la lutte contre les inégalités ». Un thème qui ne semble pas convaincre les organisations de la société civile, les syndicats et certains partis politiques qui ont décidé de tenir un contre-sommet pour dénoncer le « capitalisme sauvage » qu’incarne cette réunion des puissances mondiales, selon les médias français.
Parmi les organisations annoncées figurent des altermondialistes comme Oxfam, Attac ou encore CCFD-Terre Solidaire, mais aussi des écologistes comme les Amis de la Terre ou Sortir du nucléaire. Des partis politiques de gauche, des syndicats (CGT, FSU, Solidaires), des organisations sociales et de gauche radicale et des associations militant pour les droits des femmes et des réfugiés sont égalementdoivent également y participer.
Ce contre-sommet est l’occasion, selon ses initiateurs, de « proposer des alternatives et de montrer que face aux inégalités, à la pauvreté et aux catastrophes écologique et climatique, le changement est possible ».
A son programme figurent des conférences et des ateliers qui se tiendront à Irun et Hendaye du 21 au 23 août. Ce contre-sommet sera marqué également par une grande manifestation prévue le 24 août, soit le premier jour du Sommet et des actions «d’occupation des places publiques» dans la ville de Biarritz, placée pour l’occasion sous haute sécurité.
En effet, un important dispositif sécuritaire a été déployé sur place en prévision de tout débordement, surtout que les autorités s’attendent à la présence d’agitateurs.
En juillet dernier, le ministre français de l’Intérieur, Christophe Castaner avait annoncé qu’un important dispositif de sécurité sera mis en place lors de la réunion du G7.
Ce sommet que la France n’a plus accueilli depuis 2011, est « un enjeu en matière de sécurité parce qu’il y a un certain nombre de risques », selon le ministre qui a promis « une mobilisation exceptionnelle des forces de sécurité intérieure » et « un dispositif à la hauteur des risques, notamment le risque terroriste ».
Il a également affirmé que les forces de sécurité se préparent « à l’hypothèse de contre-manifestations », qui seront neutralisées si elles sont violentes.