Gaz naturel : 47 milliards de pieds cubes détectés par SDX Energy
Une étude récente de la société SDX Energy a révélé d’importantes réserves de gaz naturel, estimées à 47 milliards de pieds cubes, dans le bassin du Gharb. Cette découverte prometteuse ouvre de nouvelles perspectives pour le développement énergétique du pays et répond à la demande croissante de gaz sur le marché local.
Les dernières études sismiques réalisées par la société « SDX Energy » ont révélé des réserves considérables de gaz naturel, estimées à 47 milliards de pieds cubes, dans le bassin du Gharb.
Ces résultats ont été obtenus après une analyse minutieuse de plus de 650 kilomètres carrés de données sismiques en trois dimensions, ce qui renforce la confiance de la société dans cette découverte et ouvre de nouvelles perspectives d’investissement dans le secteur énergétique au Maroc.
Selon la plateforme spécialisée « Énergie », la société SDX détient quatre licences d’exploration dans le bassin du Gharb, dans le nord du Maroc, où elle opère en tant qu’exploitant principal avec une participation de 75 % dans chacune d’elles.
En février dernier, SDX a lancé un projet intégrant cinq études sismiques en trois dimensions pour améliorer sa compréhension des réserves pétrolières et gazières dans la région. Les analyses préliminaires des données de ces études ont révélé des indicateurs prometteurs concernant l’existence de vastes réserves, avec des estimations suggérant que le plus grand ensemble d’indicateurs directs pourrait contenir jusqu’à 47 milliards de pieds cubes de ressources exploitables.
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Les réserves de gaz découvertes, évaluées à 47 milliards de pieds cubes, représentent une valeur ajoutée significative pour SDX, en particulier avec les prix actuels du gaz au Maroc. La société prévoit d’exploiter ces réserves en appliquant les dernières technologies de forage multilatéral.
SDX souligne qu’il existe une forte demande sur le marché local pour le gaz découvert, ce qui l’encourage à poursuivre ses plans de développement. Parallèlement, elle travaille à une analyse approfondie des données sismiques pour évaluer les risques géologiques et déterminer plus précisément le volume des réserves.
La société a identifié deux nouveaux sites de forage suite à l’analyse récente des données sismiques, et prévoit de commencer le forage du premier puits au quatrième trimestre 2024, avec un projet d’une campagne de forage plus vaste au début de 2025 pour développer le champ gazier dont les réserves sont estimées à 47 milliards de pieds cubes.
Les estimations de la société britannique SDX ont montré des réserves prometteuses de gaz naturel dans deux nouveaux puits, avec des estimations initiales de réserves non confirmées d’environ 2,4 milliards de pieds cubes pour le premier puits et de 0,6 milliard de pieds cubes pour le second. La société prévoit de démarrer de nouvelles opérations de forage durant le dernier trimestre de l’année, avec des attentes de début de production commerciale dans un avenir proche.
La société a également lancé un appel d’offres pour sélectionner une entreprise spécialisée dans la réalisation d’une nouvelle étude sismique au Maroc, couvrant plus de 150 kilomètres carrés. Cette étude devrait débuter au début de l’année prochaine, avec une évaluation des impacts environnementaux en cours, dont l’achèvement est prévu avant la fin de cette année.
De plus, la société britannique s’efforce de sécuriser le financement nécessaire pour mettre en œuvre ses projets au Maroc, négociant actuellement avec plusieurs parties pour obtenir un financement garanti basé sur les revenus futurs du gaz, afin de financer le forage de nouveaux puits et de développer l’infrastructure nécessaire pour augmenter la production de gaz.
Il convient de noter que la société collabore étroitement avec l’Office national des hydrocarbures et des mines pour répondre à la demande croissante de gaz dans la zone industrielle de Kénitra, tout en cherchant à augmenter sa production grâce à des investissements dans de nouveaux projets, y compris le forage d’un nouveau puits dans les six mois à venir et l’acquisition de données sismiques en trois dimensions.
