Gaza : le bilan humain s’aggrave à 22.000 Palestiniens tués par l’armée israélienne
Le conflit israélo-palestinien continue de faire des victimes à Gaza, où les bombardements israéliens ont tué près de 22.000 Palestiniens depuis le début de l’escalade le 7 octobre. Le ministère palestinien de la Santé a dénoncé une « agression barbare » contre la population civile.
Selon le ministère palestinien de la Santé, cité par la chaîne de télévision Al Hadath, le nombre de Palestiniens tués à Gaza à la suite des attaques des forces israéliennes a atteint 21.822, dont 5.226 enfants et 3.540 femmes. 56.451 personnes ont été blessées, dont 16.472 enfants et 10.290 femmes.
Le ministère a précisé que, rien que dans les dernières 24 heures, au moins 150 Palestiniens ont été tués et 286 blessés par les frappes israéliennes, qui ont visé des maisons, des écoles, des hôpitaux, des mosquées et des infrastructures civiles. Il a appelé la communauté internationale à intervenir pour mettre fin à ce qu’il a qualifié de « massacre » et de « crime de guerre ».
Le conflit israélo-palestinien a connu une nouvelle flambée de violence le 7 octobre, après que le groupe islamiste Hamas, qui contrôle la bande de Gaza, a lancé des roquettes vers Israël en riposte à la répression israélienne contre les manifestants palestiniens à Jérusalem-Est, territoire occupé et annexé par Israël.
Depuis lors, Israël a mené une campagne de bombardements intensifs sur Gaza, affirmant vouloir détruire les capacités militaires du Hamas et dissuader toute nouvelle attaque. Le Hamas, de son côté, a continué à tirer des roquettes vers Israël, faisant 12 morts et des centaines de blessés parmi les civils israéliens.
Les efforts diplomatiques pour instaurer un cessez-le-feu se sont heurtés au refus d’Israël, qui a rejeté les propositions de médiation de l’Égypte, du Qatar et de l’ONU. Le Conseil de sécurité de l’ONU n’a pas réussi à adopter une déclaration commune, en raison du blocage des États-Unis, alliés d’Israël.