GB: le nom du nouveau Premier ministre sera dévoilé le 23 juillet
Le nom du nouveau chef du parti conservateur britannique au pouvoir, qui succédera à Theresa May à la tête de cette formation politique et sera nommé par conséquent Premier ministre, sera révélé le 23 juillet, a annoncé mardi le parti.
Le vote partisan, ouvert aux 160.000 Tories (membres du parti conservateur), se déroulera à huit clos le 22 juillet à 16H00 GMT, tandis que l’annonce du futur chef de gouvernement britannique sera faite le lendemain, a précisé le parti dans un communiqué.
Après une course acharnée à la succession de Theresa May, suite à sa démission le 24 mai dernier en raison de son échec à mettre en oeuvre le Brexit, seulement deux candidats demeurent en lice pour la présidence du parti conservateur. Il s’agit de l’ex-ministre des Affaires étrangères Boris Johnson et de l’actuel chef de la diplomatie britannique Jeremy Hunt.
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Boris Johnson, donné favori dans cette course, a réitéré, mardi, que l’accord de sortie sur le Brexit conclu entre Mme May et les dirigeants européens en novembre dernier à Bruxelles et rejeté à trois reprises par le parlement britannique est « mort« .
Accusé de fuir l’affrontement avec ses rivaux en déclinant l’invitation à plusieurs débats télévisés et fragilisé par une dispute conjugale relayée par les médias depuis le weekend dernier, M. Johnson a lancé une contre-offensive ces dernières heures sur la radio LBC, où il a appelé à conserver dans l’accord de May certaines dispositions « utilisables » comme les droits des citoyens européens.
Il a, par ailleurs, défendu une « sorte d’accord » avec l’Union européenne, tout en reconnaissant avoir besoin de « la coopération » de Bruxelles en cas d’échec.
« On va avoir besoin d’une sorte d’accord, et c’est bien ce que je vise, pour obtenir une période de transition« , a également souligné l’ancien ministre des Affaires étrangères sur la BBC lundi soir. Il a aussi déclaré qu’il se « prépare sérieusement et avec détermination » à un Brexit sans accord, un scénario qu’il affirme ne pas souhaiter tout comme les Européens.