Global Gateway : L’UE dévoile les détails du plan d’investissement pour l’Afrique
Les dirigeants de l’Union européenne et de l’Union africaine (UA) se sont rencontrés à Bruxelles plus tôt cette semaine pour dévoiler les détails du plan de passerelle mondial de 150 milliards de dollars du bloc pour l’Afrique, conçu pour financer des projets d’infrastructure, d’énergie et de sécurité alimentaire, alors que le bloc tente de rivaliser avec Le programme « la ceinture et la route » en Chine.
Moussa Faki Mahamat, président de la Commission de l’UA, et Ursula von der Leyen, présidente de la Commission européenne, se sont rencontrés à Bruxelles quelques mois seulement après la tenue du sommet Union européenne-Afrique en février dernier. Le Global Gateway représente un changement dans la politique étrangère de l’UE, passant de l’aide au développement à des investissements dans des projets d’infrastructure clés et dans les secteurs de l’énergie et de la production. Le plan, initialement dévoilé en décembre 2021 dans le cadre de la stratégie d’investissement Global Gateway de 300 milliards d’euros de l’UE – dont la moitié doit être déployée en Afrique – est considéré par de nombreux observateurs comme un contrepoids à l’initiative chinoise Belt and Road.
« La différence entre Global Gateway par rapport à d’autres qui viennent avec des projets d’infrastructure est qu’il y a de la transparence, il y a une bonne gouvernance et il y a l’objectif absolu d’avoir une valeur ajoutée et des compétences locales », a déclaré Von der Leyen.
Les deux dirigeants ont également déclaré que le partenariat UA-UE doit être renforcé à la suite de la guerre russo-ukrainienne, qui pose d’importants défis en matière de sécurité énergétique et alimentaire pour les deux continents. Le bloc de 28 pays a promis des investissements pour faciliter la transition des pays africains des combustibles fossiles, notamment l’initiative verte Afrique-UE, qui devrait conduire à des investissements de 15 milliards de dollars. Von der Leyen a également reconnu la nécessité d’actions immédiates concernant la question de la sécurité alimentaire en Afrique et a promis plus de 4,5 milliards d’euros pour le continent jusqu’en 2024.
Avec Agences