Gonzo Fernández Parrilla partage sa vision au Festival Gnaoua : Culture et Coopération Internationale

Essaouira a vibré les 28 et 29 juin au rythme de la nouvelle édition du Forum des droits humains du Festival Gnaouaet musiques du monde. Sous le thème « Maroc, Espagne, Portugal : une histoire qui a de l’avenir », l’événement a rassemblé artistes, musiciens et académiciens internationaux, illustrant la richesse des échanges culturels et l’importance de la coopération entre les nations. 

La nouvelle édition du Forum des droits humains du Festival Gnaoua et musiques du monde d’Essaouira s’est tenue avec éclat les 28 et 29 juin sous le thème « Maroc, Espagne, Portugal : une histoire qui a de l’avenir ». Cet événement a marqué la présence de plusieurs artistes célèbres et musiciens, mais aussi des académiciens internationaux.

Dans son intervention à Maroc Diplomatique, M. Gonzo Fernàndez Parrilla, professeur des Études arabes, islamiques et orientales à l’Université autonome de Madrid, déclare « C’est ma première fois au Festival Gnaoua, et c’est un rêve réalisé d’être ici. Pour moi, le Festival Gnaoua symbolise beaucoup de choses : la récupération du patrimoine africain du Maroc et sa création, ainsi que l’attraction d’autres musiques du monde entier, de l’Amérique, de l’Europe et bien sûr de l’Afrique ».

Symboliquement, c’est un lieu de rapprochements et de rencontres entre musiciens et gens venus du monde entier. « Mon rêve serait maintenant que des Espagnols viennent ici pour apprendre cette expérience de convivialité et de culture, car pour moi, la culture est le véritable lien. Il faut travailler dans ce domaine pour l’avenir des relations entre l’Espagne et le Maroc », indique-t-il.

M. Gonzo Fernàndez Parrilla dénonce ainsi » je suis un peu critique du football car c’est une initiative politique pour l’Espagne, le Maroc et le Portugal. Mais finalement, le football suscite des énergies très identitaires, mais je crois que c’est une bonne collaboration. J’ai déjà été à beaucoup de festivals et j’ai joué dans beaucoup de festivals à travers le monde, et celui-ci est l’un des meilleurs auxquels j’ai participé. Ce n’est pas seulement parce qu’il y a Nawa, une musique fantastique qui combine le pouvoir du rythme africain, la sensibilité de la philosophie soufie et la poétique arabe. Conclut-t-il.

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