Le gouvernement a interagi positivement avec les mécanismes de contrôle prévus par la constitution
Depuis le début de son actuel mandat législatif, le gouvernement a tenu à interagir positivement avec tous les mécanismes de contrôle prévus par la Constitution, que ce soit par des questions écrites ou orales ou des missions d’exploration, et répondre aux demandes de tenue des commissions permanentes, a indiqué lundi, le ministre délégué chargé des Relations avec le parlement et la société civile, porte-parole du gouvernement, Mustapha El Khalfi.
En réponse à une question du groupe Authenticité et Modernité à la Chambre des représentants sur la politique gouvernementale dans le domaine des relations avec le parlement, M. El Khalfi a souligné que le gouvernement a répondu à 328 questions orales sur un total de 4030, avec un taux de réponse de 3%, ajoutant que le gouvernement a fait montre de sa disposition à répondre à 331 questions immédiates dont 88 ont été approuvées par le Conseil, soit un taux de réponse de 27%.
Concernant les questions écrites, le nombre de questions posées a atteint 2916 questions, a-t-il dit, précisant que le gouvernement a répondu à 1244, soit un taux de réponse de 43%.
Le ministre a imputé la faiblesse des taux réponse au système de quotas appliqué lors des sessions hebdomadaires consacrées aux questions orales, qui ne permet pas de programmer toutes les questions auxquelles le gouvernement a exprimé sa volonté de répondre.
Afin de renforcer la relation entre les pouvoirs législatif et exécutif, M. El Khalfi a fait savoir que le ministère a œuvré au renforcement des capacités des responsables des affaires parlementaires dans les départements ministériels en organisant une série de rencontres de communication et en élaborant un manuel de référence pour les conseillers parlementaires.
Il a noté que plusieurs chantiers ont été ouverts pour promouvoir la relation entre le gouvernement et le parlement, précisant qu’ils sont chargés de développer de nouvelles approches pour traiter les projets de loi, les questions écrites, l’image du parlement dans la société et les demandes d’information.
Par ailleurs, le ministre a souligné que le gouvernement n’épargnerait aucun effort pour valoriser et renforcer la relation entre les deux institutions constitutionnelles et qu’il serait également disposé à discuter toutes les initiatives visant la promotion de la coopération entre ces deux institutions.