Le gouvernement aspire à réduire de 50% le nombre de morts dans les accidents de la circulation à l’horizon 2026
Le gouvernement aspire, en exécution de la stratégie nationale de sécurité routière 2017-2026, à réduire de 50% le nombre de morts dans les accidents de la circulation à l’horizon 2026 et de 25% à l’horizon 2021, a indiqué, lundi à Rabat, le Chef du gouvernement, Saâd Eddine El Othmani.
Dans une allocution à l’occasion de la célébration de la journée nationale de la sécurité routière, M. El Othmani a souligné que la mortalité routière a baissé de 2,62% en 2017, sauvant ainsi la vie de 94 personnes comparé à une année auparavant, et ce grâce aux mesures de sécurité routière mises en place. « Ces mesures doivent être automatiques et directes et faire partie de l’éducation« , a-t-il relevé, affirmant que le gouvernement accorde un grand intérêt au chantier de la sécurité routière et s’engage à mettre en œuvre cette stratégie en bonne et due forme.
La célébration de la journée nationale de la sécurité routière reflète la sincérité de tous ceux ayant contribué à la réussite de la stratégie nationale de sécurité routière 2017-2026, notamment les administrateurs, les responsables, les professionnels et la société civile, a poursuivi M. El Othmani. Cette journée constitue également l’occasion d’évaluer les acquis, corriger le parcours si nécessaire et de réaffirmer la détermination à poursuivre la mise en œuvre de cette stratégie qui repose sur une approche participative intégrée, a-t-il noté.
>>Lire aussi: Salé Al Jadida: Journée de sensibilisation à la sécurité routière au profit des personnes en situation de handicap
Après avoir salué les élèves d’établissements scolaires ayant participé à la célébration de la journée nationale de la sécurité routière, le Chef du gouvernement a appelé à une adhésion collective à ce chantier parce que « si nous ne ressentons pas la responsabilité collective, nous n’obtiendrons pas les résultats escomptés, d’autant que l’impact de la sécurité routière touche tout le monde« .
La réussite du chantier de la sécurité routière n’est pas la responsabilité du ministère du Transport et de l’Equipement uniquement et ne dépend pas que de l’administration, du Comité national de prévention des accidents de la circulation (CNPAC), des professionnels, des contrôleurs ou des piétons, mais c’est la responsabilité de tous, a estimé M. El Othmani.