Grogne des populations contre la hausse des prix de la volaille et des œufs
Face à l’inflation vertigineuse, un groupe de population a lancé un appel au boycott pour protester contre la hausse des prix de la volaille et des œufs. Cette décision intervient dans une spirale haussière où les produits de consommations ont quasiment doublé les prix.
La pression sociale et économique exercée sur les citoyens par la persistance d’une forte inflation, notamment sur les produits alimentaires, fait monter la colère de beaucoup. Cette fois-ci, il s’agit du prix des volailles et des œufs.
En réaction à la hausse continue des prix des denrées alimentaires, certains internautes et militants associatifs veulent recourir à un moyen d’appel au boycott qui a déjà fait ses preuves au Maroc, contre les entreprises telles que Afriquia, Danone et les Eaux minérales Oulmes.
De nombreux internautes sur différents réseaux sociaux tentent de lancer une campagne virtuelle dans laquelle ils demandent aux Marocains de boycotter la volaille et les œufs. Ceci parce que leurs prix auraient augmenté de manière « astronomique » pendant le mois sacré du Ramadan.
Sur Internet, dans les groupes et forums concernés, on ne cesse de dire que la hausse des prix a dépassé la limite du supportable.
En outre, des internautes demandent l’intervention des autorités compétentes pour, entre autres, contrôler strictement les prix de tous les produits alimentaires de base, sachant que les prix actuels ne sont pas stables et que leurs mouvements à la hausse seraient dus à l’action commerciale et coupable de nombreux intermédiaires et spéculateurs.
Hausse générale
selon le Haut Commissariat au Plan, le taux d’inflation annuel a atteint un nouveau record de 10,1 % en février 2023, contre 8,9 % le mois précédent. Les prix alimentaires ont été une fois de plus le principal moteur de l’inflation (20,8% contre 17,4% en janvier), principalement les légumes dans un contexte agricole défavorable. Les prix sont également restés élevés pour les transports (8,3% contre 9,6%) ; ameublement & équipement ménager (6,1% vs 6,2%) ; restaurants et hôtels (6,1 % contre 5 %) ; boissons alcoolisées et tabac (5,4 %, comme en janvier) et vêtements et chaussures (5,1 %, comme en janvier). Sur une base mensuelle, les prix à la consommation ont légèrement augmenté de 1,7 % en février, leur niveau le plus élevé en dix mois, après avoir augmenté de 0,5 % le mois précédent.