Le groupe « Cosumar » ambitionne de réduire de 20% supplémentaire l’empreinte carbone de la filière sucrière d’ici 2020
Le groupe « Cosumar » ambitionne de poursuivre les efforts inscrits dans la stratégie RSE pour réduire de 20% supplémentaire l’empreinte carbone de la filière sucrière d’ici 2020.
Conscient de la vulnérabilité des cultures sucrières face aux effets néfastes du changement climatique, « Cosumar » assure, dans un communiqué, qu' »il a agi en permanence pour le développement d’une agriculture durable, inclusive et résiliente, en vue d’accroître la productivité et les revenus des producteurs et contribuer à garantir la sécurité alimentaire du Royaume ».
Par ailleurs, les résultats d’une étude lancée, à l’initiative du groupe, pour l’évaluation de l’empreinte carbone de la filière sucrière, dont les résultats ont été présentés lors d’une journée, organisée jeudi à Casablanca par le Groupe, ont révélé que les rejets de CO2 de la filière sucrière représentent 0,7 des émissions nationales, preuve que l’activité impacte faiblement l’environnement, indique le communiqué.
L’estimation des rejets carbone s’évalue à 0,525 kg CO2/kg de sucre sachant que les plantes sucrières permettent l’absorption de 0,764 kg CO2/kg de sucre, traduisant donc un bilan positif en termes d’émission/récupération de carbone, ajoute la même source.
Lors de cette journée, dédiée à la stratégie d’adaptation de l’écosystème sucrier face aux défis du changement climatique, le groupe a également annoncé son engagement à respecter le Pacte Qualit’AIR, lancé par la Fondation Mohammed VI pour la protection de l’environnement et la Générale des Entreprises du Maroc (CGEM).
De même, les filiales SUTA et SUNABEL Ksar El Kebir se sont vues remettre les certificats NM ISO 50001 Management de l’énergie, reconnaissance obtenue et synonyme d’une gestion efficace de l’énergie et de leur contribution pour réduire l’impact de leurs activités sur l’environnement, souligne le groupe.
Et d’ajouter que le modèle d’agrégation de la filière sucrière mis en place dans le cadre du plan Maroc Vert constitue une mesure d’adaptation aux changements climatiques de l’amont agricole sucrier qu’il y a lieu de continuer à soutenir pour consolider l’intégration amont aval et permettre le développement durable de la filière.