GUERGUERATE RETENTIT DES BRUITS DE BOTTES

  » La guerre est la continuation de la politique par d’autres moyens »! Ce précepte est de Carl von Clausewitz, le plus grand théoricien de la guerre, originaire de cette Allemagne du XIXeme siècle..

Jamais propos n’aura si bien illustré la situation qui prévaut de nos jours à Guerguerate où, tels des chiens de faïence, les forces du Maroc et le Polisario se regardent et s’épient ! Le statut de ni guerre, ni paix atteint à son paroxysme et , si l’on ne prenait garde , nous ferait peut-être franchir le décisif pas de l’irréparable. Voudrait-on la guerre aujourd’hui comme naguère ? Les conditions ont toujours été réunies pour la mener, n’étaient la sagesse et la clairvoyance de nos Rois, aussi bien Hassan II que Mohammed VI. Le Maroc a édifié en 1981 le Mur de défense en prenant sur lui de ne pas mettre en pratique cette doctrine de  » droit de suite » qui lui tenait pourtant à coeur face aux violentes incursions et aux agressions du Polisario ! Le  » droit de suite » impliquait , entre autres, de chasser les mercenaires du Polisario là où ils repliaient, autrement dit en territoire algérien, qui leur sert de base de repli depuis toujours. En février 1976, deux mois après la Marche verte, les FARS s’étaient trouvées engagées nez à nez avec l’armée algérienne dans une rude bataille dans la localité d’Amgalla dont elles avaient capturé près de 300 soldats algériens entrés dans le territoire marocain! L’implication de l’armée algérienne était plus que patente, la presse internationale l’ayant constaté de visu ! Force nous est de souligner la similitude des deux situations qui, l’une comme l’autre, nous placent devant le paradoxe insurmontable : céder au chantage du Polisario qui s’efforce de se faire une virginité et érige la provocation en politique ! Apaiser les choses mais demeurer exposé aux violations par le Polisario des accords signés sous l’égide des Nations unies en septembre 1991 … De cette insoutenable situation, les FAR sont impatients à coup sûr d’en découdre ! Le conflit du Sahara est comme cette métaphore du mille-feuille dont le fond est résilient mais les couches dissimulent à la fois l’épaisseur et la superficialité ! Si le droit de suite ne peut être appliqué, parce que la sagesse le dicte, celui de protéger ses frontières nous impose des devoirs ! On sait commencer une guerre, mais on ne sait jamais l’arrêter !

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