Haro sur la violence scolaire
Provocations, intimidations, bagarres, la violence à l’école perturbe énormément de nombreux établissements au Maroc. Ainsi, le Centre des droits des gens (CDG) a recensé en 2015 plus de 1.131 cas à l’échelle nationale. Les violences économiques se hissent au premier rang avec 846 cas soit 74.80% suivies des violences corporelles avec 236 cas soit 20.86% et la violence psychologique avec 37 cas soit 3.27%.
Concernant les violences sexuelles, elles sont le pire aspect de violence infligée aux enfants. Elles se manifestent sous forme de gestes déplacés, viols dans les toilettes etc… . Ils sont plus de 12 cas recensés.
Pour ce qui est de la répartition géographique, les violences sont le plus présentes dans la région Casablanca-Settat qui arrive en tête du classement avec 164 cas ensuite la région de Rabat-Salé-Kénitra avec 131 cas, Tanger-Tétouan-Al Hoceima avec 129 cas, Fès-Meknès avec 127 cas et puis Laayoune-Oued Eddahab.
Pour éradiquer ces comportements qui nuisent grandement aux valeurs éducatives censées être de mise, le ministre de l’éducation nationale, Rachid Belmokhtar a pris diverses mesures entre autres la création d’un nouvel observatoire auquel contribuent des services extérieurs du ministère, les académies régionales, des associations en plus de la société civile avec pour but d’exploiter des rapports en provenance des régions et provinces en vue de constituer une base de données nationale sur la violence en milieu scolaire. Cette instance sera chargée de répertorier et de faire le suivi des cas de violence dans les établissements scolaires.