Haut dirigeant de la CDG , Mohamed Souleimani n’est plus : un exemple de dévouement
Avec affliction et non sans une grande surprise, nous avons appris la disparition de Mohamed Souleimani, haut cadre et si l’on peut dire commis de l’Etat. Les témoignages nombreux qui s’expriment ici et là, le soutien que lui ont témoigné le haut management et les centaines d’employés de son groupe nous en disent long sur la personnalité de l’un des grands dirigeants du groupe CDG ( Caisse de dépôt et de gestion) à l’affabilité exemplaire, à la compétence avérée et saluée unanimement.
Il incarnait l’amabilité et un exemple d’engagement du secteur publique. Diplômé de l’Ecole Mohammedia des Ingénieurs et de l’Ecole des mines de Paris, autrement dit le « nec plus ultra » du parcours scientifique, il avait rejoint en 2000 le Groupe CDG pour y exercer les fonctions de Directeur de gestion de patrimoine de Dyar al-Madina , de la société d’aménagement de Zenata et de la Loterie nationale. Une véritable mission dont il a assumé la lourde responsabilité des années durant.
L’estime dans laquelle ses confrères le plaçaient, le suivi – notamment médical – et la présence qui lui assurait entre autres Khalid Safir, Directeur général du groupe CDG, avaient valeur de symbole. Il était confronté à sa souffrance, mais lui opposait une sorte de résistance peu commune, chaque jour l’incitant à redoubler d’efforts et d’espérance. Il continuait sa tache de haut responsable au sein de son groupe, avec le même sens de pédagogie, la même volonté de servir.
Le décès de Mohamed Souleimani laisse un immense vide auprès de sa famille et de tous ceux et celles qui le connaissaient et travaillaient avec lui. Ils demeurent en quelque sorte orphelins …
H.A.