Immigration: La Suède envisage de lancer un examen de la législation
L’exécutif suédois va lancer un examen de la législation suédoise pour voir s’il est possible d’invoquer des motifs spécifiques pour révoquer certaines permis de séjour de certaines catégories de migrants, a souligné, mardi, la ministre chargée de l’Egalité des genres, Paulina Brandberg.
La fraude aux prestations sociales, l’endettement, la toxicomanie, l’association avec des groupes criminels sont autant de manquements invoqués par la ministre, lors d’une conférence de presse pour étayer l’examen par le gouvernement de la législation du pays.
Pour sa part, le porte-parole des Démocrates de Suède chargé des questions migratoires, Ludvig Aspling, a relevé que le principe de base de la législation suédoise sur l’immigration est que « seuls les citoyens suédois ont un droit inconditionnel de résider en Suède« .
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De son côté, le ministre de la Justice, Gunnar Strommer a indiqué qu’il avait demandé un rapport sur la possibilité d’étendre la révocation de nationalité, en particulier en cas de crimes graves ou de mensonges lors de la demande de nationalité.
« Je n’y vois personnellement aucune objection. Mais cela fait partie d’un examen et nous verrons ce qu’il en ressort« , a déclaré M. Strommer à la radio publique suédoise.
Le chef de file des conservateurs Ulf Kristersson, a accédé au pouvoir l’an dernier en formant un bloc majoritaire avec l’appui des Sociaux démocrates. Il s’est engagé à lutter contre l’immigration et la criminalité.
La Suède a accueilli un grand nombre d’immigrants depuis les années 1990, principalement en provenance de régions en proie à des conflits.
Avec MAP