Incendie de Notre-Dame: Macron veut reconstruire la cathédrale à l’identique
Le président français Emmanuel Macron a donné son feu vert, jeudi, pour la « reconstruction à l’identique » de la flèche et des parties de la cathédrale de Notre-Dame de Paris détruites par le gigantesque incendie survenu le 15 avril 2019, a annoncé l’Elysée.
Après l’incendie, le chef de l’Etat avait évoqué « un geste architectural contemporain » pour la flèche de la cathédrale, construite entre les XIIe et XIVe siècles, et devenue au fil des ans un des sites les plus en vue de la capitale française.
Mais quinze mois après, M. Macron a « acquis la conviction » qu’il faut restaurer la cathédrale et sa flèche à l’identique, dans le souci de ne pas retarder le chantier ni de complexifier le dossier, indique la présidence française, citée par les médias de l’hexagone.
« S’il avait fallu faire une flèche contemporaine, il fallait un concours spécifique, d’où un potentiel retard du chantier. Les consultations avec de grands architectes conduisaient à dire que ce pari de la flèche contemporaine était très compliqué et qu’un geste contemporain pouvait s’imaginer autrement », relève-t-on de même source.
Cette annonce intervient le même jour où l’architecte en chef, Philippe Villeneuve, a proposé une restauration de la cathédrale et de sa flèche de la façon la plus proche de son état d’avant l’incendie.
Selon les experts, la reconstruction de la cathédrale prendra pas moins de 5 ans dans les meilleurs délais.
Les opérations de démontage de l’immense échafaudage de la cathédrale, fortement endommagé par l’incendie, avaient débuté le 8 juin dernier et devraient durer au moins 3 mois.
Cet échafaudage de 200 tonnes et plus de 40.000 pièces avait commencé à être monté en 2018 pour la restauration de la flèche de la cathédrale, mais sous l’effet des flammes, il s’est déformé, fragilisant la structure.
Le parvis de Notre-Dame et la rue du Parvis, qui ont subi une pollution au plomb suite à l’incendie de la cathédrale entraînant leur fermeture immédiate, avaient été autorisés à rouvrir quant à eux le 31 mai dernier après l’avis favorable de l’Agence régionale de santé d’Île-de-France.