Indépendance du Rif ou le dernier baroud du déshonneur du général M’henna Djebbar
Les dynamiques géopolitiques du Maghreb sont souvent complexes et imprévisibles, avec des histoires entrelacées et des ambitions politiques qui se déroulent dans l’ombre. Un acteur clé dans ces manœuvres subversives, est la Direction de la documentation et de la sécurité extérieure (DDSE), dont les opérations s’étendent bien au-delà des frontières algériennes. Aujourd’hui, des révélations ont mis en lumière l’implication personnelle du général M’henna Djebbar dans un projet visant à remodeler le paysage politique du Rif où le général tenterait un dernier baroud, celui du déshonneur.
Le Rif, la nouvelle trouvaille de M’henna Djebbar, qui a été emprisonné en 2019 pour ses liens avec la mafia et libéré en 2021. Après sa libération, il aurait commis des crimes selon les militants de la Kabylie pour regagner la confiance de ses supérieurs, ce qui aurait conduit à sa nomination à la tête des services secrets à l’étranger.
Selon Maghreb-intelligence, au sein de la Direction de la documentation et de la sécurité extérieure (DDSE), seuls quelques hauts responsables étaient au courant du dossier concernant le Rif, maintenu secret sur ordre du général M’henna Djebbar. Ce dernier, impliqué personnellement dans le projet d’indépendance de la région marocaine du Rif, a été critiqué par la présidence algérienne pour ses échecs au Mali, au Niger et au Sahara Marocain. Depuis six mois, il s’est activement employé à préparer un coup contre le Maroc.
Des officiers de la DDSE ont effectué plusieurs voyages entre Paris et Amsterdam pour rencontrer des militants radicaux rifains, d’après les informations de Maghreb-intelligence. Des réunions de travail intensives se sont tenues dans plusieurs villes néerlandaises en vue de l’inauguration d’un bureau du « Parti national rifain » à Alger. Un premier financement de 500 000 euros a été alloué par la DDSE aux leaders de ce parti séparatiste pour couvrir les frais de déplacement et l’achat d’équipements informatiques et de communication, comme le souligne Maghreb-intelligence. Les coûts de fonctionnement quotidiens du siège du parti à Alger sont pris en charge directement par le gouvernement algérien.
M’henna Djebbar ne s’arrête pas là et a établi un plan d’action pour les dirigeants du parti indépendantiste rifain, révèle la source. Des liens ont déjà été tissés avec des groupes séparatistes radicaux en Espagne, notamment en Catalogne, aux Pays Basques et aux Îles Canaries, ainsi qu’en France et en Italie, dans le but de donner au « Parti national rifain » une visibilité politique et médiatique susceptible de perturber le Maroc.
Maghreb-intelligence indique que M’henna Djebbar, qui cherche à sauver sa position avant les élections présidentielles, est obsédé par le modèle du Mouvement pour l’Autodétermination de la Kabylie (MAK), qui le ridiculise depuis des années. Il souhaite créer avec le Rif un mouvement similaire au MAK en Algérie afin de minimiser ses cuisantes défaites, si ce n’est pas trop tard. Dans tous les cas, les mutations géopolitiques régionales obéissent à d’autres critères et les stratégies à l’ancienne, méthode particulière du régime algérien sont désuètes et relèguent Alger à une dimension de pays belliqueux.