Infection de cafards à bord : La direction de la RAM sous le feu des critiques

Plus de 100 passagers arrivant du Maroc à l’aéroport de Manchester ont été informés que leurs bagages n’ont pas été déchargés à cause d’une infection de cafards dans la soute à bagages. Le silence de la direction de la compagnie n’arrangeant pas les chose, les réseaux sociaux et les médias algériens ont pris le relais.

Lors d’un vol de Royal Air Maroc (RAM) reliant Casablanca à Manchester, une découverte inattendue a retenu l’attention et déclenché une véritable controverse. Le vol en question, arrivé à Manchester à 17h20 le jeudi 15 août, a rapidement pris une tournure alarmante lorsqu’une infection de cafards a été décelée dans la soute à bagages de l’appareil. En raison des protocoles rigoureux de santé et de sécurité, le personnel de l’aéroport a été dans l’incapacité de manipuler les bagages, laissant les passagers perplexes et sans recours immédiat.

L’incident, devenu une affaire médiatisée, a soulevé des questions quant à la gestion de la crise par Royal Air Maroc. Les passagers, contraints de quitter l’aéroport sans leurs effets personnels, expriment leur frustration face au manque de communication et à la décision controversée de poursuivre l’exploitation de l’appareil infesté sans résolution préalable du problème.

Ce cas déplorable a été rapidement exploité par certains médias, notamment en Algérie, amplifiant les critiques et affectant l’image de la compagnie en plein redressement post-pandémique du tourisme marocain. La direction de RAM, sous pression, se doit d’adresser promptement ces dysfonctionnements pour préserver la réputation de l’entreprise et du pays.

Après une tentative infructueuse de transfert des bagages sur un vol subséquent, les passagers, toujours privés de leurs biens cinq jours après l’incident, continuent à suivre l’évolution de la situation avec anxiété, craignant des dommages supplémentaires liés à la présence des insectes.

Pour l’heure, Royal Air Maroc reste silencieuse, sans réaction officielle ni indication claire quant à la restitution des bagages. Un silence qui risque de prolonger l’incertitude et le mécontentement des voyageurs affectés, tout en projetant un voile indésirable sur l’image de marque de la compagnie nationale.

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