Inquiétudes au Parlement fédéral belge au sujet de la fermeture du GME par l’Algérie
Les inquiétudes au sujet du chantage gazier que mène l’Algérie envers l’Europe avec la fermeture unilatérale du gazoduc Maghreb-Europe dans un contexte de tension que ce pays nourrit au quotidien avec le Maroc ont gagné le Parlement belge.
Après plusieurs instances parlementaires européennes et différentes réactions d’hommes politiques en Espagne, en France, au Portugal, en Italie et au sein du Parlement européen, le député fédéral belge du groupe socialiste Christophe Lacroix a interpelé mardi la ministre des Affaires étrangères Sophie Wilmès au sujet de cette question.
Lors d’une séance de questions au sein de la Chambre des représentants, M. Lacroix a indiqué que l’Algérie a pris la décision de fermer le gazoduc GME, qualifiant cet acte «d’opportunisme politique» dans un contexte de tension avec le Maroc.
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Le député belge s’est inquiété dans ce cadre de l’impact de cette décision sur l’approvisionnement de l’Europe en gaz à l’approche de l’hiver et dans un contexte marqué par la flambée des prix de l’énergie.
M. Lacroix, qui s’est par ailleurs appesanti sur les avancées politiques majeures au Maroc et la stabilité institutionnelle couronnées par les dernières élections qui, a-t-il dit, ont permis notamment «l’émergence d’une classe politique féminine mieux représentée», n’a pas manqué d’exprimer son inquiétude sur la situation politique dans d’autres pays de la région.
L’annonce par l’Algérie de sa décision de ne pas reconduire l’accord sur le GME attise les inquiétudes en Europe dans le contexte de l’augmentation des prix du Gaz et de l’approche de l’hiver. Cette décision unilatérale, rappelle-t-on, est considérée par nombreux observateurs et hommes politiques européens comme un chantage de la part d’Alger envers l’Europe.
( Avec MAP )