Interpol présente une nouvelle base de données mondiale d’ADN familiaux pour identifier des disparus

L’Organisation internationale de coopération policière (Interpol) a présenté, mardi, une nouvelle base de données mondiale d’identification des personnes disparues grâce à l’ADN familial.

Baptisé I-Familia, le dispositif va désormais permettre d’identifier une personne disparue par la comparaison au niveau international de données génétiques familiales, a-t-elle indiqué dans un communiqué.

Il s’agit de la première base de données mondiale qui gère automatiquement ces différences sans qu’il soit nécessaire de connaître l’ascendance génétique de la personne disparue, et qui propose des lignes directrices normalisées sur les éléments constituant une concordance, explique Interpol, basée à Lyon, en France.

Un nombre incalculable de personnes disparaissent chaque année dans le monde à la suite d’actes de criminalité, de conflits, d’accidents ou de catastrophes naturelles. Fin 2020, plus de 12.000 notices jaunes – avis internationaux de recherche de personnes disparues – publiées par le Secrétariat général d’Interpol étaient actives, rappelle-t-on.

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« I-Familia est un outil humanitaire qui, en raison de la dimension mondiale d’INTERPOL, ouvre de nombreuses nouvelles perspectives pour ce qui est d’identifier des personnes disparues et d’apporter des réponses aux familles« , s’est félicité le Secrétaire général d’Interpol, Jürgen Stock.

Dans le cadre d’une procédure qui s’appuie sur la longue expérience réussie d’Interpol en matière de comparaison directe de profils ADN, les 194 pays membres de l’Organisation soumettent des profils génétiques afin de permettre l’établissement de liens entre des personnes disparues et des affaires portant sur des restes humains, explique l’organisation.

I-Familia comprend une base de données mondiale spécialisée dans laquelle sont stockés les profils ADN fournis par des membres des familles, et où ils sont maintenus séparés de toute donnée criminelle, un logiciel de comparaison de profils ADN, appelé Bonaparte et des lignes directrices pour l’interprétation élaborées par Interpol, à suivre pour identifier et signaler efficacement les concordances potentielles.

Le traitement des données génétiques par Interpol s’effectue via des canaux de communication sécurisés et conformément aux règles en matière de protection des données, très strictes, de l’Organisation ainsi qu’à la Politique d’Interpol relative à l’utilisation des profils ADN de membres de la famille de personnes disparues en vue de recherche en parentalité, assure l’organisation.

( Avec MAP )

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