Investissements publics : le gouvernement maintient une tendance positive
Le ministre délégué chargé des Relations avec le Parlement, porte-parole du gouvernement, Mustapha Baitas, a affirmé, jeudi, que le gouvernement a maintenu une tendance positive des investissements publics avec un taux d’émission de 83% et ce, en dépit de la mobilisation d’un ensemble de ressources pour faire face aux dépenses exceptionnelles induites par la conjoncture économique mondiale.
En réponse à une question sur le projet de loi de règlement et son impact sur la gestion des finances publiques, lors d’un point de presse à l’issue de la réunion du Conseil de gouvernement, M. Baitas a expliqué que « les choix du gouvernement ont été judicieux dans la gestion des crises économiques que le Maroc a connu », mettant l’accent sur l’allègement du déficit budgétaire au cours des années 2020, 2021 et 2022, qui s’est établi respectivement à 7,6%, 5,9% et 5,4%. Ainsi, M. Baitas a rappelé les dépenses exceptionnelles qui n’étaient pas prévues au cours de l’année 2022, dont 40 milliards de dirhams (MMDH) alloués au soutien du pouvoir d’achat, notamment les subventions sur les produits de base, l’électricité et le transport, et 13 MMDH réservés au paiement de la taxe sur la valeur ajoutée à un groupe d’établissements et d’entreprises, ce qui représente la mobilisation d’une enveloppe de 53 MMDH pour le maintien de la tendance baissière du déficit budgétaire.
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Et d’ajouter que le gouvernement a également maintenu le dynamisme des investissements publics, avec 96 MMDH d’émissions au titre du budget général de l’État, soit une augmentation de 14 MMDH par rapport à l’année 2021.
Il a, de même, fait remarquer que le projet de loi de règlement n°09.24 relatif à l’exécution de la Loi de finances (LF) 2022, a été adopté dans les délais fixés dans les dispositions de l’article 64 de la loi organique relative à la loi de Finances, soit avant fin mars 2024, et ce, grâce aux efforts continus déployés par le gouvernement afin de réduire les délais d’élaboration des lois de règlement et d’enrichir le contenu des documents y annexés. Ces délais sont considérés comme un indicateur positif de la gestion des finances publiques et de la gouvernance de l’Exécutif en matière de gestion des ressources publiques, a relevé le ministre.
Il a également rappelé que la LF-2022 a été exécutée dans un contexte marqué par les crises mondiales et des contraintes liées à la hausse de l’inflation, notant que le gouvernement avait deux principales missions, à savoir l’adoption d’une approche proactive vis-à-vis des fluctuations que connaissent les marchés internationaux et leurs répercussions sur les citoyens marocains, et l’engagement des réformes, en particulier celles portant sur les infrastructures, l’exécution des investissements publics, la gouvernance et l’amélioration du taux de croissance.
Avec MAP