Investiture de Daniel Noboa nouveau président de l’Équateur pour un mandat de 17 mois
Le nouveau président de l’Équateur, Daniel Noboa, a été officiellement investi, jeudi pour un mandat de 17 mois, au cours desquels il a promis de combattre l’insécurité et redresser l’économie.
Noboa, qui succède au président sortant Guillermo Lasso, devra pendant cette période achever le mandat du président sortant qui prendra fin en mai 2025.
La cérémonie d’investiture s’est déroulée à l’Assemblée nationale en présence de 600 invités de différents pays du monde, dont l’ambassadeur du Maroc en Colombie et en Equateur, Mme Farida Loudaya, représentant le Royaume.
Daniel Noboa, qui a prêté serment devant le président de l’Assemblée nationale, a reconnu la difficulté de sa tâche à la tête de l’État en si peu de temps, promettent de « mettre fin à l’ennemi commun : la violence et la misère ».
« Peu de candidats étaient prêts à prendre le risque de cette élection. Pour le bien de l’Équateur, et parce que j’ai une vision renouvelée et jeune, je me suis lancé dans la course à la présidence sans hésitation », a affirmé Noboa, qui est devenu à 35 ans le plus jeune président de l’histoire de l’Équateur.
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Devant quelque 600 invités réunis au sein de l’Assemblée, Noboa a appelé à la construction d' »un État dont le premier objectif est de réduire la violence et promouvoir le progrès« , réitérant que la lutte contre l’insécurité doit passer par la création d’emplois.
Et d’ajouter : « Pour combattre la violence, il faut s’attaquer au chômage ; le pays a besoin d’emploi et pour cela, nous enverrons des réformes urgentes » au parlement.
Le nouveau président équatorien devra faire face à trois défis principaux : l’insécurité générée par les groupes du narcotrafic, le redressement de la situation socio-économique et le paiement d’une lourde dette extérieure.
Il a déjà annoncé qu’il introduirait l’état d’urgence comme première mesure et qu’il enverrait des réformes fiscales et énergétiques urgentes à l’Assemblée nationale.
Noboa, qui avait remporté le deuxième tour des élections présidentielles anticipées le 15 octobre dernier, représente l’alliance de l’Action démocratique nationale (ADN-droite).
Il avait battu Luisa Gonzalez, candidate du parti de la Révolution Citoyenne (gauche), un organe fondé par l’ancien président Rafael Correa.
Son prédécesseur avait décidé de dissoudre, en mai dernier, l’Assemblée nationale qui se préparait à le démettre de ses fonctions. Ce mécanisme prévu par la constitution équatorienne est connu sous le nom de » mort croisée » des pouvoirs exécutif et législatif.
Avec MAP