Israël : Benny Gantz, membre du cabinet de guerre, annonce sa démission

Benny Gantz, figure de proue pour former une coalition en cas de chute du gouvernement Netanyahou, a pris une décision importante. Membre du cabinet de guerre israélien et rival du Premier ministre Benyamin Netanyahou, il a annoncé sa démission lors d’une conférence de presse ce dimanche.

En tant que ministre sans portefeuille au sein d’un gouvernement élargi, suite à l’attaque du mouvement islamiste palestinien Hamas contre Israël, qui a déclenché la guerre en cours à Gaza, Benny Gantz, chef du parti de l’Union nationale (centre), avait lancé un ultimatum à Benyamin Netanyahou le 18 mai dernier.

Il avait exigé que le chef du Likoud, le grand parti de droite, adopte un « plan d’action » concernant l’après-guerre dans la bande de Gaza. Faute de quoi, il se verrait « contraint de démissionner du gouvernement ».

Benny Gantz, considéré comme le favori pour former une coalition en cas de chute du gouvernement Netanyahou et d’élections anticipées, devait initialement tenir une conférence de presse le samedi. Cependant, cet événement a été annulé après l’annonce de la libération des quatre otages par l’armée israélienne. Il avait précédemment souligné que le retour des otages détenus à Gaza était une « priorité ».

Le Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahou, a exhorté Benny Gantz à ne pas quitter le « gouvernement d’urgence » suite à l’ultimatum lancé par ce dernier. Sur le réseau social X, il a écrit : « J’en appelle à Benny Gantz : ne quittez pas le gouvernement d’urgence ». Selon lui, l’heure est à « l’unité et non à la division ».

Benny Gantz s’est réjoui de la libération des quatre otages et a rappelé à la télévision que le pays faisait face à de nombreux défis. Israël est engagé dans une guerre contre le Hamas depuis huit mois, et 116 otages sur les 251 enlevés le 7 octobre sont toujours retenus à Gaza, dont 41 sont considérés comme morts par l’armée.

Son parti a récemment déposé une proposition de loi visant à dissoudre le Parlement israélien. Cependant, cette initiative a peu de chances d’aboutir face à la coalition gouvernementale, qui allie le Likoud, parti de droite de Benyamin Netanyahou, à des partis ultra-orthodoxes juifs et à des formations d’extrême droite.

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