Istiqlal : 3 600 congressistes istiqlaliens participent au 18e congrès
La 18e Conférence générale du Parti de l’Istiqlal s’ouvre ce vendredi 26 avril à Bouznika sous le slogan « Renouveler le pacte pour la nation et le citoyen ». Le parti a finalement réussi à organiser son congrès sous l’égide de son premier secrétaire, Nizar Baraka.
Environ 3 600 congressistes issus de toutes les régions du Maroc prennent part au 18e congrès du parti. Ces derniers ont été sélectionnés lors des congrès régionaux et répartis selon des critères tels que la démographie, les résultats aux élections locales et législatives, le nombre de sièges à la Chambre des représentants et le nombre de présidences de collectivités territoriales détenues par le parti dans chaque région. De plus, conformément à l’article 99 des statuts du parti, le nombre de personnes chargées de missions est limité à 5 % du total des délégués élus.
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L’ensemble des projets de rapports élaborés par les sous-commissions du Comité préparatoire a été approuvé à l’unanimité le dimanche 14 avril 2024 à Salé. Ces rapports concernent divers domaines, notamment l’unité territoriale, les affaires politiques, la régionalisation, la gouvernance territoriale, l’économie, le développement durable, la culture, la communication, les affaires sociales, la jeunesse, les sports, les Marocains résidant à l’étranger, les questions migratoires, la famille, la femme, l’égalité et la législation. Le Comité préparatoire, présidé par Abdeljabbar Rachidi et en présence du Secrétaire général Nizar Baraka, a validé ces documents.
Avant le congrès, Nizar Baraka, secrétaire général du parti, a lancé un appel aux participants et aux délégués, les exhortant à « rechercher un consensus constructif » et à « se remémorer les valeurs authentiques et les principes fondateurs de notre éducation au sein du Parti de l’Istiqlal, basés sur le respect de la patrie, l’intérêt général, le travail, l’assiduité, l’altruisme et le dépassement de soi ».
Pour rappel, la direction de l’Istiqlal, aujourd’hui majoritaire, n’avait pas pu organiser ce congrès prévu initialement pour 2021, en raison de dissensions persistantes entre les différentes factions cherchant à se positionner en vue d’un possible remaniement ministériel.