Istiqlal : Quels sont les contours de la nouvelle direction ?

Le parti de l’Istiqlal se prépare à une étape avec la tenue de la prochaine session du Conseil national le 5 octobre 2024. À l’ordre du jour : la validation de la liste du nouveau comité exécutif proposée par Nizar Baraka. Cette session, très attendue, marque la fin de mois de négociations internes et devrait sceller l’avenir du parti pour les prochaines années.

Le secrétariat général du parti de l’Istiqlal a officiellement annoncé ce lundi la date de la réunion du Conseil national, une instance clé qui devra se prononcer sur la composition du nouveau comité exécutif. Ce comité sera proposé par le secrétaire général, Nizar Baraka, et représentera la future équipe dirigeante du parti pour les années à venir.

La reprise des travaux de la session inaugurale du Conseil national aura lieu le samedi 5 octobre 2024 au palais des congrès Rabat-Bouregreg Salé. Cette annonce sert également d’invitation officielle pour tous les membres du Conseil national du parti. Cette session est particulièrement attendue, car elle vise à trancher sur la formation du nouveau comité exécutif, une étape cruciale pour l’avenir du parti.

En effet, la décision de tenir la session du Conseil national à cette date est le résultat de négociations longues et complexes, menées par Nizar Baraka lui-même. Ces négociations ont eu lieu dans un contexte de profondes divisions au sein du parti, divisions qui ont retardé la formation du comité exécutif pendant plusieurs mois. Ces désaccords portaient principalement sur la composition de la future direction du parti, une direction qui jouera un rôle déterminant dans la conduite du parti au cours des quatre prochaines années.

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Il est important de rappeler que la présidence du 18e congrès national du parti, qui s’était tenu à Bouznika, avait décidé de reporter l’élection des membres du comité exécutif. Nizar Baraka, lors de ce congrès, avait fait le choix de laisser la session du Conseil national ouverte, afin de permettre la tenue de consultations plus approfondies et d’élargir le dialogue avec toutes les composantes du parti. Cette décision visait à garantir que la liste des membres proposés pour le comité exécutif reflète fidèlement les intérêts du parti, tout en préservant son unité et sa cohésion.

Selon les nouvelles dispositions adoptées lors du 18e congrès, Nizar Baraka soumettra une liste de 30 noms au Conseil national pour validation. En outre, le secrétaire général a le droit d’ajouter 4 membres supplémentaires, qui pourront intégrer le comité exécutif sans passer par la procédure de validation habituelle par le Parlement du parti. Ces ajustements visent à faciliter la formation d’une équipe soudée et efficace pour relever les défis à venir.

Pour mémoire, lors de la préparation du congrès de l’Istiqlal, les conférences régionales ont été émaillées de protestations et d’incidents, notamment dans les provinces de Dakhla, Guelmim et Aousserd, ainsi qu’à Marrakech et à Tanger. À Rabat, la conférence régionale a été marquée par des dissensions, avec des protestations contre la présidence de Ryad Mezzour, violant l’article 95 des statuts du parti. En outre, 90 % des congrès régionaux ont élu leurs délégués, à l’exception de celui de Marrakech, dirigé par Enaam Mayara, où aucun consensus n’a été atteint.

De plus, en raison de leur implication dans des procédures judiciaires. Nizar Baraka souhaite que tous les membres de son bureau politique soient élus de manière à ce qu’ils ne soient pas dans le collimateur de la justice. Il semblerait Ainsi que le secrétaire général, a mentionné que les trois noms impliqués dans l’affaire sont Abdellatif Abdouh, Noureddine Mediane, et Mohamed Saoud. L’un des points communs de ces trois leaders indépendantistes est qu’ils font tous l’objet de poursuites ou de condamnations.

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