JO d’hiver de Pékin : Vaste opération anti-dopage pour garantir des JO « clean »
Les autorités sportives chinoises sont à pied d’œuvre depuis des mois pour renforcer le contrôle anti-dopage des athlètes devant représenter le pays lors des Jeux olympiques d’hiver que la capitale Pékin abritera du 4 au 20 février.
Il s’agit d’une mission que CHINADA, l’Agence anti-dopage nationale, a entamée il y a quatre ans, avec une politique de « tolérance zéro » comme toile de fond.
Ainsi, plus de 7.000 tests anti-dopage ont été effectués depuis le mois de mars 2018, couvrant tous les athlètes sélectionnés pour les phases de préparation des JO-2022. Le chiffre représente une nette augmentation par rapport aux 1.025 tests effectués avant les JO d’hiver de 2018 de Pyeongchang, en Corée du Sud.
Le vaste programme de dépistage s’est renforcé à l’approche des JO-2022 avec les compétitions de préparation en Chine et à l’étranger. Une tache rendue plus ardue dans le contexte de la pandémie du Coronavirus qui ne montre aucun signe de fléchissement.
« Notre programme de dépistage et de contrôle pour les JO de Pékin a été le plus long, le plus dur et le plus vigilant de toute l’histoire de notre pays et du monde », a indiqué Chen Zhiyu, directeur de CHINADA.
Le programme est axé sur un certain nombre de règles comprenant aussi bien des sanctions sévères et une composante éducative proactive, le but étant de garantir la durabilité, la rigueur et l’efficacité des efforts de contrôle, a ajouté le responsable, précisant que 1.300 athlètes, coaches et administrateurs représentant les différentes équipes nationales chinoises, ont pris part à des programmes de formation online.
Les résultats de l’opération sont « excellents », affirment les responsables de la CHINADA. Durant les 25 derniers mois, aucun test positif n’a été relevé parmi les athlètes devant représenter la Chine lors des JO.
Avec MAP