Josep Borrell va proposer aux Vingt-sept des sanctions contre les autorités russes
Le haut représentant de l’Union européenne (UE) pour les Affaires étrangères et la Politique de sécurité, Josep Borrell, a indiqué mardi qu’il va proposer aux 27 États membres de l’UE d’adopter dans les prochaines semaines de nouvelles sanctions contre les autorités russes.
« Les prochaines étapes, oui, pourraient inclure des sanctions, et je ferai des propositions concrètes en recourant au droit d’initiative qu’a le Haut représentant, combinées à des actions pour lutter contre la désinformation et les cyberattaques », a annoncé M. Borrell devant le Parlement européen.
Cette annonce intervient après l’expulsion par Moscou de trois diplomates européens, accusés d’avoir participé à une manifestation en soutien à l’opposant russe Alexeï Navalny, en pleine visite du chef de la diplomatie de l’UE à Moscou.
Une réunion des ministres européens des Affaires étrangères est programmée le 22 février prochain, avant un sommet européen en mars.
Évoquant sa visite à Moscou, très critiquée, M. Borrell, a expliqué aux eurodéputés qu’il s’agissait de vérifier si les autorités russes « ont un intérêt à renverser la tendance négative de nos relations pour développer un dialogue plus constructif, mais la réponse a été très claire: non, ils ne sont pas intéressés ».
Josep Borrell devrait soumettre ses propositions aux ministres des Affaires étrangères de l’UE lors de leur réunion le 22 février. L’adoption de sanctions nécessité l’unanimité.
L’UE a plusieurs catégories dans le cadre de ses sanctions: violation des droits humains, utilisation des armes chimiques, cyberattaques, terrorisme dont les trois premières ont été déjà utilisées pour sanctionner les autorités russes.
Avec MAP