La Journée mondiale de la radio: Cent ans d’omniprésence
Sur fond de foisonnement des médias entraîné par l’apparition de l’internet et des autres Nouvelles technologies de l’information et de la communication (NTIC), la question sur la capacité de la radio de tenir tête à cette déferlante d’informations venues de tout bord revient avec insistance.
De nos jours, où les smartphones et tablettes sont à la portée de tout un chacun, alors que la connexion internet est devenue moins chère et plus accessible, l’on se demande si la radio, du haut de ses 100 ans, est encore capable d’accompagner les mutations profondes et accélérées ayant chamboulé les différentes formes de communication.
A priori, l’on constate que la radio, cette boite mêlant voix et musique, aura du mal à se mesurer aux nouvelles technologies de communication, toutefois la réalité est toute autre. A en croire les statistiques, le taux d’audience des radios va crescendo.
Il y a également lieu d’évoquer ce côté émotionnel qui empreint la relation Auditeurs/Radio, contrairement aux autres médias dépourvus de ce privilège nonobstant les évolutions et les liftings auxquels ont recours au quotidien.
Pour venir à bout de la concurrence impitoyable livrée par le cinéma, la télévision, les téléphones portables ou encore l’internet, le sésame n’est autre que ce lien nourrissant l’âme avant le corps, l’oreille avant l’œil et qui lie l’auditeur à sa station préférée.
Si la télévision impose à ses spectateurs un cadre bien limité d’informations avec des images et des vidéos, la radio offre à ses fidèles un espace incommensurable permettant de stimuler l’imagination, le rêve et l’ingéniosité et établit des liens où seules la chaleur humaine et la proximité prévalent.
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