Le Kazakhstan retarde la livraison d’uranium à l’Iran en attendant l’autorisation des puissances mondiales
La société kazakhe Kazatomprom a retardé la livraison d’uranium à l’Iran dans l’attente de l’autorisation de six puissances mondiales impliquées dans l’accord sur le nucléaire iranien de 2015, ont rapporté dimanche les médias locaux.
Le PDG de Kazatomprom, Galaxian Pirmatov, a indiqué, cité par le quotidien Financial Tribune, que la livraison de concentré d’uranium à l’Iran ne peut être possible qu’après l’obtention de l’autorisation des six pays impliqués dans l’accord nucléaire, à savoir le Royaume-Uni, la Chine, la France, la Russie, les États-Unis et l’Allemagne.
En avril 2016, l’Iran et le Kazakhstan ont signé un contrat sur la fourniture de concentré d’uranium naturel à l’Iran.
Selon cet accord, Kazatomprom a prévu de commencer la livraison d’uranium à l’Iran cette année, mais la livraison a été retardée en raison du processus d’obtention de l’autorisation des parties concernées.
Kazatomprom a prolongé le contrat avec l’Iran jusqu’en 2020, et sa livraison d’uranium à l’Iran a été reportée à la période 2018-2020, si elle est approuvée par les six puissances, a déclaré M. Pirmatov.
L’accord sur le nucléaire a été conclu par l’Iran et six puissances mondiales – la Chine, les États-Unis, la France, le Royaume-Uni, la Russie et l’Allemagne – en juillet 2015. Officiellement dénommé Plan d’action global commun, cet accord a contribué à désamorcer la crise sur le nucléaire iranien et a renforcé le régime international de non-prolifération nucléaire.