Quand Khadija Ryadi verse dans l’incohérence et la mauvaise foi caractérisée
Mettant à profit, avec la même irascible volonté de porter un mauvais coup à l’image du Maroc , les mouvements de protestations à caractère économique et social, la ci-devant secrétaire général de l’AMDH, Khadija Ryadi vient de se fendre d’un communiqué à tout le moins inopportun.
Mais qui relève, en revanche, d’un opportunisme fielleux. Le communiqué appelle à la « mobilisation des mouvements sociaux, à leurs revendications légitimes, à la dénonciation de la répression des citoyens, activistes politiques, syndicalistes, des droits humains, journalistes, avocats et personnes solidaires ».
D’emblée, nous sommes tentés de dire : « Rien que ça ! », tant l’intitulé recouvre un spectre de thèmes et de « contextes » qui, pour peu que l’on y prête un regard pertinent, nous offre une image noircie du Royaume du Maroc, si biaisée par une interprétation caricaturale et sectaire qu’elle devient inquiétante. Non, décidément, l’ancienne présidente de l’AMDH n’en démord pas de sa rage de s’en prendre de nouveau à son pays, à ses institutions, au peuple marocain, à tout ce qui incarne le mouvement, le vrai mouvement démocratique – ou plutôt la transition démocratique – d’un Maroc dont le moins que l’on puisse dire est qu’il est porté sur les cimes des éloges par les autres, à l’étranger. D’un Maroc qui, le premier a instauré il y a déjà longtemps un débat fructueux sur les droits de l’Homme, les problématiques de liberté et qui a mis en place aussi l’Instance Equité et réconciliation ( IER), dont beaucoup d’autres Etats s’inspireront.
La « secrétaire générale de Fredoomnow » ne variera donc pas d’un iota dans sa volonté de nier et renier les avancées considérables que le Maroc engrange à tous les niveaux, y compris, et surtout, sur le plan social et celui de l’amélioration constante des conditions des travailleurs, de l’émergence d’une classe moyenne et des progrès qui sont les critères retenus à l’échelle mondiale. C’est donc un tissu de mensonges délibérés que le communiqué de Mme Ryadi débite avec l’irréductible malveillance de déformer la réalité.
« Depuis plusieurs mois, dit-elle, le Maroc connait des mouvements de protestations de plus en plus importants… » ! (…) « Malgré leur caractère légitime et pacifique, ajoute-elle, l’Etat a ignoré et diabolise ces revendications, a violemment réprimé ces mouvements afin de susciter la peur des participants aux mouvements, par des arrestations, les poursuites judiciaires, les convocations des personnes solidaires ainsi que par des tentatives de diabolisation, de fausses accusations de servir des agendas, de recevoir des fonds étrangers et de séparatismes… ».
Ce condensé délirant est non seulement faux, de bout en bout, mais il nous rappelle cette sinistre langue de bois stalinienne des années 70, apparentée au catéchisme marxiste éculé qu’à un effort de vérité. On lit en filigrane l’intentionnel procès de l’Etat, sa mise en index et déjà le jugement fallacieux dans ce qu’on appelle le « hirak », que Mme Ryadi s’acharne à regarder du bout de la lorgnette. Comme si les inculpés présumés – aujourd’hui devant la justice – étaient des anges dont l’innocence serait réprimée et violée par l’Etat alors que des faits têtus et des preuves tangibles qui les confondent leur sont chaque jour opposées.
Cela dit, Mme Ryadi a-t-elle jamais été soucieuse de vérité ? Elle qui, prenant ses désirs pour la réalité, s’appropriant une contestable légitimité s’est cru autorisée, il y a deux ans, à phagocyter toutes les associations marocaines des droits de l’Homme, en signant à leur place un pseudo rapport parallèle soumis habituellement au Conseil des droits de l’Homme des Nations unies qui siège à Genève. Bien évidemment, outre la scandaleuse malveillance de se croire investie pour signer ce rapport à l’insu et au mépris des associations marocaines et donc de l’OMDH, institution reconnue et légitime, l’ancienne présidente de l’AMDH, membre d’Annahj ad-démocrati, s’est fendue d’un rapport sur le Maroc, marqué au sceau de la partialité et d’une mauvaise foi criarde.
Le parti-pris anti-marocain n’en est pas le moindre détail. Ce « rapport » respire la haine du pays et de ses institutions, tout comme le communiqué publié lundi 12 février dernier. On ne s’étonne guère qu’un des membres de cette formation, plus ou moins proche de Mme Ryadi, ait été pris en traîtrise et en flagrant délit il n’y a pas si longtemps devant le Parlement de l’Union européenne en train de remettre un prétendu rapport de la même veine fielleuse à des députés hostiles au Maroc, aux accointances avérées avec des agents algériens et du polisario…
Faut-il y voir, dans un cas comme dans l’autre, outre une séditieuse et lamentable campagne de dénigrement, la méconnaissance délibérée de la réalité et une détermination à caricaturer les avancées démocratiques du Maroc. Comme la « sauveure suprême , l’ancienne présidente de l’AMDH ne manque pas de céder à l’amalgame et de se mélanger les pinceaux. Encore une fois elle se hasarde à parler au nom des « organisations de la société civile » et des « mouvements de protestations sociales » qu’elle ne représente nullement – et pour cause !- dans un langage d’autant plus naïf qu’il nous renvoie au siècle dernier. Son communiqué, truffé de redites et d’approximations, est un chapelet de récriminations gratuites et sans fondements. Sans cohérence…
>>Lire aussi : Le Maroc, un pays unique au carrefour de l’Afrique, de l’Europe et du monde Arabe