La bande criminelle de « Beni-Ansar » : Entre banditisme et jihadisme
Le traitement au BCIJ de l’affaire de la bande criminelle spécialisée dans le braquage et le vol de maisons, démantelée le 08/06/2023, aux localités de « Beni-ansar« , « Farkhana » et « Beni sidal louta » (province de Nador), sur fond de neutralisation de quatre de ses membres, chapeautés par un « salafiste jihadiste« , a permis de conforter l’implication de ces malfrats dans des opérations de vols et de mettre en évidence le penchant extrémiste du chef de file de ce groupe et l’un de ses acolytes qui légitiment l’appropriation des biens d’autrui, conformément au principe controversé de « الفيء والاستحلال« .
le principal animateur de ce groupe qui verse dans le banditisme, depuis 2008, a été influencé par le credo « jihadiste » en légitimant l’apostasie des institutions nationales et le déclenchement du « jihad » au Maroc, convictions que ce malfrat partageait avec l’un de ses acolytes arrêtés.
Après sa libération vers la mi-2020, au terme d’une peine de 6 ans de réclusion pour « vol qualifié », le promoteur de cette bande criminelle qui a focalisé son intérêt sur la consultation et le partage des différents produits propagandistes de « Daech« , a repris ses activités criminelles (vol et braquage avec usage d’armes blanches), en fédérant de petits groupes de malfaiteurs composés de ses complices, arrêtés dans le cadre de cette affaire.
Ces malfrats comptent à leur actif une douzaine d’opérations de vols par effraction de boutiques et de maisons appartenant à des particuliers à « Beni ansar« , qu’ils ont cambriolés avant d’écouler le butin parmi leur réseau de receleurs.
Le principal animateur de cette bande criminelle s’active, également, comme dealer de drogue dure, de connivence avec certains de ses complices arrêtés.
les membres de cette bande demeurent toujours en garde à vue au BCIJ, dans l’attente de leur présentation devant le parquet compétent.