La BRVM d’Abidjan lance la 2ème cohorte de son Programme Elite, soutenu par la Bourse de Casablanca
La Bourse régionale des valeurs mobilières (BRVM-Abidjan) vient de lancer la deuxième cohorte de son Programme Elite BRVM Lounge, un mécanisme d’accompagnement des entreprises soutenu par la Banque de Casablanca.
Cette deuxième cohorte de l’Elite BRVM Lounge est composée d’une dizaine de PME à fort potentiel de développement qui devraient être, en vertu de ce programme, préparées à intégrer le troisième compartiment de la Bourse régionale des valeurs d’Abidjan, exclusivement dédié aux PME.
Porté par la London Stock Echange group, le programme Elite de la BRVM d’Abidjan bénéficie, depuis son lancement en novembre 2017, du savoir-faire et de l’expertise de la Bourse de Casablanca, la première institution financière à l’avoir implémenté en Afrique et qui vient tout juste de lancer sa 6ème cohorte.
Les entreprises concernées par ce programme bénéficieront de formations sur différents aspects liés aux techniques du management moderne pour leur permettre de se conformer aux meilleurs standards internationaux de gouvernance, promus par le label Elite.
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Dans une déclaration à la presse à cette occasion, le directeur du développement à la Bourse de Casablanca, Badr Benyoussef a relevé que le Programme Elite constitue à juste titre un exemple de partenariat entre deux Bourses africaines pour le développement de leurs marchés respectifs.
Le programme Elite, qui fait l’objet d’un partenariat entre les deux Bourses en vue de sa mise en place optimale, est un mécanisme susceptible de rapprocher davantage les deux marchés boursiers africains.
« Aujourd’hui, le Elite BRVM Lounge compte une vingtaine d’entreprises en moins d’une année et cela est très important en vue d’habiliter ces entités à tirer le meilleur profit des opportunités offertes par les marchés et pouvoir ainsi financer leur développement », a-t-il poursuivi.
Ce label, gage de confiance pour la communauté financière mondiale, pourrait bien aider à drainer des investissements de part et d’autre et à permettre, surtout, la possibilité d’une double cotation des entreprises.