La CAF sanctionne l’USM Alger avec une pénalité de 40 000$

C’est devenu une saga dramatique pour le football africain. L’affaire qui opposent l’USM Alger à la RS Berkane au sein de la Confédération Africaine de Football (CAF) a révélé des enjeux qui dépassent de loin la simple sphère du sport, la politique. La dernière épisode, la CAF a infligé une sanction de 40 000 dollars à l’USM Alger en raison de la main mis trop forte du régime algérien qui a poussé le club algérois à commettre des fraudes sur des maillots d’une équipe adverse, celle de la RS Berkane.

L’incident remonte à la rencontre de la phase de groupes de la Coupe de la CAF, où la RS Berkane s’est vu refuser la possibilité d’évoluer avec son maillot habituel, floqué de la carte du Maroc. Pour beaucoup, ce refus n’est pas simplement un acte isolé, mais l’illustration d’une instrumentalisation du sport à des fins politiques par les autorités algériennes. En imposant aux joueurs marocains un chasuble contrefait « à titre gracieux », les dirigeants algériens ont franchi une ligne rouge, et ce, au mépris de l’éthique sportive. Il n’est pas exagéré de voir dans cet acte une atteinte à l’intégrité du football, mais également une honteuse fraude.

La situation a pris une tournure encore plus dramatique lorsque, quelques semaines après l’incident, le Tribunal Arbitral du Sport (TAS) a débouté la Fédération Algérienne de Football et l’USM Alger en rejetant leur demande d’annulation de la sanction émise par la CAF. Ce revers vient s’ajouter à la humiliation d’une équipe qui, par ses dirigeants, semble se laisser emporter par des passions nationalistes au détriment de la bonne conduite du sport.

L’épisode de l’USM Alger n’est pas qu’un simple incident isolé ; il est symptomatique d’une problématique plus large. La question est comment un pouvoir tout entier a pu mobiliser toute sa machine de propagande contre un club d’un autre pays et venir échouer lamentablement ? Pourtant la réponse est simple, avec une haine en bandoulière, toute stratégie échoue avec de prendre forme. C’est ce qui est arrivé à Alger et à son appareil de propagande. En effet, lorsque le sport devient l’otage de considérations politiques, cela ouvre la porte à des comportements frauduleux, à la manipulation de règlements, et finalement, à la désillusion des supporters qui ne réclament qu’un spectacle sportif loyal et authentique.

À l’heure où la CAF et le TAS ont pris des décisions claires contre la fraude et l’instrumentalisation, il est essentiel que toutes les parties prenantes se mobilisent pour garantir l’intégrité du football africain. La sanction imposée à l’USM Alger, bien que modeste dans son montant, résonne comme un avertissement pour le football algérien qui mérite mieux.

 

 

Articles similaires

Laisser un commentaire

Bouton retour en haut de la page