La Déclaration de Rabat amorce la structuration du groupe des pays à revenu intermédiaire
La Déclaration de Rabat, adoptée à l’issue de la Conférence de haut niveau sur les pays à revenu intermédiaire (PRI), amorce la structuration de ce groupe de pays pour qu’il soit une force de proposition et de négociation au sein des organisations internationales et lors des échéances régionales et multilatérales, a affirmé mardi le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita.
S’exprimant lors d’un point de presse au terme des travaux de cette Conférence, M. Bourita a souligné l’importance de ce groupe pour la communauté internationale, de par son poids (108 pays), son apport économique et démographique (75% de la population mondiale et 30% du PIB international), ainsi que par sa diversité culturelle, géographique et économique.
Il a également expliqué que l’objectif de la Conférence de Rabat est d’interpeller les institutions multilatérales, économiques et financières pour que ces pays aient un accès au financement à la hauteur des progrès qu’ils ont réalisés et de leur ambition de poursuivre la dynamique de développement socio-économique.
Lire aussi : La Conférence de Rabat offre une vision commune sur les priorités de développement des pays à revenu intermédiaire
Elle vise aussi à renforcer l’interaction entre ces pays, a précisé le ministre, relevant l’abondance d’expériences réussies et des leçons à partager, dans le cadre de la politique de coopération Sud-Sud prônée par SM le Roi Mohammed VI.
Ces pays doivent également être accompagnés et soutenus pour sortir du piège du revenu intermédiaire et assurer la transformation de leurs économies, a soutenu le ministre.
« Jamais la communauté internationale ne sera en mesure de réaliser les objectifs du Millénaire sans une mobilisation de ces pays« , a insisté M. Bourita, notant que ce groupe « homogène peut peser sur les décisions au sein des instances régionales, internationales et multilatérales« .
Ces pays sont les locomotives de toute action que la communauté internationale souhaite mener pour garantir le développement économique et social, a-t-il dit, citant à titre d’exemple les objectifs liés à la transition énergétique, qui ne peuvent être atteints sans l’apport de ce groupe.
Avec MAP