La décrue de l’épidémie de coronavirus se poursuit en France

La décrue de l’épidémie de coronavirus se poursuit en France où 24 nouveaux décès ont été recensés ces dernières heures dans les hôpitaux, portant à 29.398 le nombre total des personnes décédées du Covid-19, selon des données actualisées sur le site du gouvernement samedi soir.

Dans le détail, 19.014 décès ont été enregistrés en milieu hospitalier et 10.384 autres dans les Ehpad ou établissements médico-sociaux.

A l’heure actuelle, 10.909 personnes atteintes du Covid-19, sont encore hospitalisés, dont 871 (- 8) sont admises en réanimation dans un état grave, un chiffre qui marque un recul important depuis début avril lorsque le pic en réanimation avait été atteint avec plus de 7.000 patients.

Enfin, 72.808 personnes déclarées guéries ont pu rentrer chez-elles depuis le début de l’épidémie.

Un mois après la levée du confinement, l’Agence nationale de santé publique a affirmé ne relever aucun signal de reprise de l’épidémie de Coronavirus.

Dans son point hebdomadaire relayé par les médias du pays, Santé publique France, établissement public placé sous la tutelle du ministère de la santé, a constaté «la poursuite de la diminution de la circulation du SARS-CoV-2 depuis plus de 9 semaines». Elle a noté aussi l’«absence de signaux en faveur d’une reprise de l’épidémie» en France, à l’exception toutefois de la Guyane et Mayotte.

L’amélioration des conditions sanitaires liées à l’épidémie du coronavirus conforte la volonté du gouvernement français de mettre fin à l’état d’urgence sanitaire d’ici le 10 juillet.

A cet effet, un projet de loi organisant la fin de l’état d’urgence sanitaire le 10 juillet, qui sera suivi d’une période transitoire de 4 mois où des restrictions resteront possibles, a été présenté mercredi en Conseil des ministres.

Ce projet de loi, qui sera examiné à partir du 17 juin par l’Assemblée nationale, puis par le Sénat, accorde des « pouvoirs exceptionnels » au premier ministre jusqu’au 10 novembre.

En vertu de ce texte, le chef du gouvernement pourra réglementer l’accès aux transports, en y maintenant par exemple l’obligation du port du masque de protection; limiter ou interdire certains rassemblements; ou encore fermer certains établissements accueillant du public. Mais il ne disposera plus des moyens d’imposer un nouveau confinement strict de la population, sur le seul fondement du nouveau texte. Cette décision nécessiterait de rétablir l’état d’urgence, via un décret pris en Conseil des ministres.

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