La DGAPR assure mobiliser tous les moyens matériels, logistiques et humains pour remédier à la surpopulation carcérale
La Délégation Générale à l’Administration Pénitentiaire et à la Réinsertion (DGAPR) assure mobiliser tous les moyens matériels, logistiques et humains pour remédier à la surpopulation carcérale et réaliser les objectifs fixés.
»Suite au communiqué de la DGAPR rendu public le 7 août courant dans lequel elle évoque les contraintes posées par une surpopulation carcérale croissante en ce qui concerne les conditions d’incarcération, de réhabilitation et de réinsertion, des interprétations erronées de ce constat ont été relevées, et ce, en minimisant les efforts continus déployés par la Délégation Générale sur ce registre », relève un communiqué de la DGAPR parvenu mercredi à la MAP.
La DGAPR note à cet égard avoir délégué le service de la restauration des détenus à des entreprises spécialisées dans ce domaine, ce qui a permis d’améliorer les repas offerts aux détenus aussi bien du point de vue quantitatif que qualitatif, précisant que cette démarche a soulagé les familles du fardeau du panier-repas tout en permettant à la Délégation Générale de réduire ostensiblement la quantité des produits prohibés introduits illégalement dans les établissements pénitentiaires.
Concernant la couverture médicale, le communiqué fait état d’une amélioration significative du nombre et de la qualité des prestations médicales prodiguées aux détenus (es), révélant que sur le plan de la scolarisation, de la formation professionnelle et la lutte contre l’analphabétisme au titre de l’année 2022-2023, un total de 6.748 détenus ont bénéficié des programmes d’enseignement et d’éducation informelle.
Lire aussi : OPCVM : l’actif net à plus de 548,57 MMDH au 28 juillet (AMMC)
Le nombre des détenus ayant décroché leur baccalauréat en tant que candidats libres se chiffre à 633 personnes, auxquelles s’ajoutent 1.685 détenus inscrits dans les différentes facultés, souligne la même source, précisant que lors des cinq dernières années quelque 602 détenus ont obtenu des diplômes universitaires.
S’agissant de l’alphabétisation, le nombre des bénéficiaires a atteint 43.966 bénéficiaires durant les cinq dernières années, poursuit le communiqué, indiquant qu’en plus des programmes classiques sus-cités, la Délégation Générale a développé une nouvelle génération de programmes innovants, entre autres, « l’Université dans les prisons » qui est aujourd’hui à sa 12ème édition, le « Forum national des détenues », aujourd’hui à sa quatrième édition ainsi que le programme « Mousalaha » (Réconciliation) en faveur des détenus dans des affaires de radicalisation et de terrorisme (12ème édition) ou encore le programme « Forum estival des mineurs » (6ème édition), outre le programme « Prisons sans récidive » au profit des détenus mineurs dont la première édition a été lancée dernièrement.
Le succès de tous ces programmes lancés par la Délégation au profit des pensionnaires des établissements pénitentiaires reste, tributaire de l’amélioration des conditions d’incarcération à travers l’atténuation de l’ampleur de la surpopulation carcérale, et ce, en vue d’augmenter le taux de ciblage et de permettre à un plus grand nombre de détenus (es) d’en bénéficier, notant, à ce propos, que la DGAPR assure que l’élaboration de ces programmes et leur mise en œuvre n’auraient pas été possibles sans une totale implication et un engagement entier de tous les cadres et fonctionnaires de ce secteur ainsi que leurs sacrifices et leur abnégation en dépit de toutes les contraintes liées à la nature de leur travail.
Avec MAP