La DGAPR dément la hausse du tarif des appels via les téléphones fixes de ses établissements
La Délégation générale à l’administration pénitentiaire et à la réinsertion (DGAPR) a démenti, vendredi, les informations rapportées par certains sites électroniques au sujet de « la hausse du tarif des appels téléphoniques via les téléphones fixes des établissements pénitentiaires ».
Dans une mise au point, la Délégation a affirmé qu’elle veille à ce que le prix des appels téléphoniques dans les établissements pénitentiaires soit à des tarifs préférentiels, précisant que ce tarif est trois fois moins élevé que le tarif applicable pour les appels nationaux, qui représentent 90% du total des appels émis par les téléphones fixes des établissements pénitentiaires.
Le tarif des appels internationaux appliqué dans ces établissements est le même que celui appliqué par l’opérateur télécoms national et qui se trouve dans son site électronique, sachant que la DGAPR examine la possibilité de fournir un nouveau produit relatif aux appels internationaux qui permettra aux pensionnaires de communiquer avec leurs proches, comme une alternative à la visite familiale, a relevé la même source.
Dans le même contexte, la mise au point indique que la Délégation a adopté un nouveau système de sécurisation des appels téléphoniques au profit des détenus des différents établissements pénitentiaires, et ce en recourant aux services d’une entreprise étrangère au niveau des équipements à travers l’utilisation de technologies sophistiquées, tout en gardant le même opérateur national qui assurait auparavant ce service.
Ce nouveau système a permis d’offrir aux pensionnaires un plus grand accès aux appels, a poursuivi la DGAPR, précisant qu’en vertu de ce système, l’entreprise précitée s’engage à ce que le nombre de détenus utilisant un seul appareil téléphonique ne dépasse pas 25, après que la moyenne était un seul téléphone pour 70 pensionnaires.
La Délégation générale dénonce la publication de telles fausses allégations, véhiculées par certaines entités dans le but de perturber les initiatives prises par la Délégation en vue d’améliorer les conditions d’incarcération des détenus, y compris les efforts déployés afin de préserver leurs liens familiaux, et s’interroge sur les véritables motifs de la publication de telles informations fallacieuses.