La DGAPR rejette et condamne les allégations de médias français au sujet d’une prétendue « maltraitance »
La Délégation générale à l’Administration pénitentiaire et à la Réinsertion (DGAPR) a exprimé, vendredi, son rejet catégorique et sa condamnation des pratiques non professionnelles d’un ensemble de médias français qui ont véhiculé des allégations sur une prétendue « maltraitance » du détenu T.B, incarcéré dans la prison locale El Arjat 2 à Salé, et sa privation de soins médicaux.
Dans une mise au point, la DGAPR souligne qu’en dépit des éclaircissements apportés dans le communiqué en date du 13 mai sur les soins de santé dispensés au détenu et ce, en affirmant qu’il refuse de se rendre à l’hôpital externe vêtu de l’uniforme pénitentiaire et menotté comme prévu par la loi, sous prétexte que cela « porte atteinte à sa dignité« , alors qu’il a été, comme indiqué dans le communiqué, emmené à l’hôpital à 11 reprises, vêtu du même uniforme et menotté pour des consultations ou examens médicaux, les médias précités persistent à diffuser des allégations et des contre-vérités.
Ces mêmes médias sont allés jusqu’à véhiculer des allégations infondées de « maltraitance » du détenu, ce que la DGAPR nie catégoriquement, tout en affirmant qu’elle veille constamment à assurer un traitement humain, sans discrimination aucune, à tous les détenus et à préserver leur dignité et leurs droits.
A ce propos, la Délégation générale s’interroge sur les motifs ou les personnes ayant incité la famille du détenu à évoquer, en ce moment précis, sa privation de soins médicaux et sa maltraitance, alors qu’elle sait pertinemment que depuis son incarcération, il n’a fait l’objet d’aucune maltraitance ou négligence médicale et qu’elle n’avait déposé aucune plainte auparavant à ce sujet.
Partant de ce qui précède, il s’avère sans ambages que les médias français visent, à travers leur instrumentalisation abjecte des allégations de la famille dudit détenu et de certains acteurs suspects, à porter atteinte à l’image de ce département et à celle du pays, conclut la mise au point.