La Directrice générale de l’Unesco déplore la mort de deux journalistes en Syrie
La Directrice générale de l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (Unesco), Audrey Azoulay, a déploré la mort de deux journalistes dans le nord de la Syrie.
Il s’agit de Verdat Erdemci, documentariste indépendant de nationalité turque, qui a été tué le 11 octobre dans une frappe aérienne à Ras el-Aïn, sur la frontière avec la Turquie, et d’Abdul Hameed al-Yousef, photographe et reporter d’images au sein du bureau des médias de Kafr Rumah à Idleb, qui a été fauché le 10 novembre par un tir d’artillerie avec au moins six autres civils.
Dans un communiqué, Mme Azoulay a qualifié « d’intolérable » le « lourd tribut » payé par la presse en Syrie, rappelant à toutes les parties l’obligation de protéger la vie des journalistes et des civils conformément aux Conventions de Genève.
L’Unesco promeut la sécurité des journalistes au travers de mesures de sensibilisation mondiale, d’un renforcement des capacités, ainsi que par la mise en œuvre du Plan d’action des Nations Unies sur la sécurité des journalistes et la question de l’impunité, note le communiqué.
L’Organisation internationale avait dénoncé fin octobre, dans un rapport, l’impunité des responsables d’assassinats de journalistes, notant que près de 90% des responsables d’assassinats de journalistes recensés entre 2006 et 2018 dans le monde « n’ont pas été châtiés ».
Selon ce rapport, 1.109 journalistes ont été assassinés au cours de cette période.