La Fédération nationale de la justice annonce une grève nationale de trois jours
La Fédération nationale du secteur de la justice annonce une nouvelle grève nationale le mardi, mercredi et jeudi 6,7, 8 août 2024 dans les tribunaux du royaume et en appelle à la responsabilité du chef de gouvernement.
La Fédération nationale du secteur de la justice, rattachée à la Confédération nationale du travail au Maroc, a invité à une grève nationale mardi, mercredi et jeudi à travers les tribunaux du Royaume, les centres des magistrats résidents, les directions régionales et les centres régionaux de préservation en protestation aux lenteurs du gouvernement quant à la satisfaction des revendications » légales « des employés du secteur.
Dans une déclaration récemment diffusée, le syndicat a exprimé son mécontentement face au silence des autorités concernant les demandes des employés du secteur, alertant sur les conséquences possibles de cette inertie pour les citoyens, en particulier les Marocains vivant à l’étranger. Ces derniers sont fréquemment amenés à se rendre aux services judiciaires et administratifs pour traiter leurs affaires en attente durant le mois d’août.
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Dans ce même document, le syndicat a dénoncé le retard dans l’application de la réforme du statut des greffiers, demandant au Chef du gouvernement de réévaluer sa position et de lever les obstacles qui freinent la mise en œuvre des modifications prévues pour ce statut, conformément à l’accord établi avec le ministère de la Justice en mai 2023. Le syndicat avertit également des possibles impacts négatifs des manifestations en cours sur le secteur.
En saluant l’afflux massif et la réaction favorable des fonctionnaires aux grèves tenues les 16, 17, 18, ainsi que les 23, 24 et 25 juillet, le syndicat met en lumière « une forte mobilisation qui témoigne du soutien de la Fédération envers toutes les démarches sérieuses visant à défendre les revendications légitimes et équitables des greffiers ».
Par ailleurs, le syndicat a averti qu’il pourrait recourir à d’autres formes de contestation, tout en préparant un programme de grèves pour l’ensemble du mois d’août. Il tient également le Chef du gouvernement pour responsable des éventuelles conséquences néfastes que cette situation de blocage pourrait engendrer pour les justiciables, en particulier les Marocains résidant à l’étranger.